février 2015

Archive mensuelle

Animation ou formation ? Quelques réflexions sur le team building

Créé par le 10 fév 2015 | Dans : business

Mon employeur a souvent recours au team building pour former ses équipes. Et je participe toujours avec plaisir à ces séminaires ludiques qui non seulement sortent un peu du quotidien, mais permettent également d’améliorer les performances (de l’équipe et de chacun de ses membres). Le team building était un échange gagnant-gagnant pour l’employeur et l’employé. Pourtant, il me semble avoir constaté un changement dans le domaine : aujourd’hui, si le team building reste profitable pour le salarié, il l’est souvent beaucoup moins pour l’employeur. En effet, le team building aide en théorie à améliorer l’esprit d’équipe et le fonctionnement d’un groupe. Dans la plupart des cas, il s’agit d’augmenter la capacité individuelle à collaborer de manière collective, et ce de manière réfléchie, efficace. Dans certains cas pourtant (notamment dans le cadre d’une création récente d’équipe), le but peut être de développer des rapports interpersonnels, d’apprendre à se connaître. En théorie, tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. Le team building présente un intérêt évident, tant pour le salarié que pour la direction. Cependant, dans la pratique, il en va très différemment. Le nombre de prestataires s’est considérablement accru ces dernières années, chacun voulant participer à ce marché prometteur. Les animations proposées se sont diversifiées au plus haut point, sans que la qualité suive toujours. On peut désormais, en matière de team building, déguster de la bière, faire un rallye, du parapente, une course au trésor, une murder party, une randonnée, de la plongée… Et tout cela est très bien (en théorie toujours), mais où est le sens de telles activités ? Une majorité de ces nouveaux organisateurs simplifie souvent le team building jusqu’à le considérer comme une simple animation. Or, le team building est loin de se résumer à cela : c’est avant tout une méthode. Tout le monde peut aller jouer durant une matinée, un jour ou davantage à des animations tantôt drôles, tantôt pleines d’adrénalines. Mais quel en est le bénéfice pour l’employeur, à part le bref dépaysement qu’il procure aux employés ? L’essentiel n’est bien évidemment pas l’activité en elle-même mais le fait qu’elle soit exécutée avec un objectif préalablement défini. Elle doit en tout état de cause permettre d’aborder par la pratique un ou plusieurs sujets sur lesquels l’entraîneur désire travailler. Il est donc décisif qu’elle se close par un débriefing, par le biais duquel le manager peut montrer les acquis et notamment entreprendre un transfert de compétences. En théorie, le séminaire est donc utilisé en vue d’arrêter des objectifs (personnels ou collectifs) et d’imposer des normes de fonctionnement pour l’équipe. Mais force est de constater qu’à l’heure actuelle, cette dernière partie, la plus importante, est passée sous silence, en raison de prestataires plus animateurs que formateurs. Allez sur l’Agence Incentive pour en savoir plus sur ces services.

Les français séduits par HSBC

Créé par le 10 fév 2015 | Dans : business

Passez-nous l’expression mais les Français qui avaient des comptes non déclarés dans les livres de la HSBC-Private Bank de Genève ont connu… des fortunes diverses. En observant le traitement opéré depuis novembre 2009 au fur et à mesure du décryptage des listings issus de la banque suisse, on s’aperçoit que les autorités françaises ont nettement privilégié la voie fiscale à la voie judiciaire. Résultat, depuis le début de l’affaire, 2.300 dossiers de contribuables surpris sur les listes HSBC-PB ont fait l’objet de contrôles. Et 300 millions d’euros ont été recouvrés grâce à cette seule source. Il s’agit là des données les plus récentes, communiquées au ministère des Finances par le cabinet de Michel Sapin. Et cela n’est pas terminé. Le sort des dossiers contrôlés est cependant intéressant à connaître dans le détail. Une note de synthèse de la Direction nationale de vérification des situations fiscales (DNVSF) datée du premier août dernier et que « l’Obs » a pu consulter éclaire nettement les options choisies. 875 dossiers avaient à cette date étaient contrôlés pour un montant de 2.567.687.903 dollars (2,2 milliards d’euros) d’avoirs. Il apparaît que trois scénarii étaient possibles. Sur ces 875 dossiers contrôlés, 569 (65%) ont fait l’objet de régularisation, c’est-à-dire que les contribuables, intimidés ou parfois en se faisant tirer l’oreille, ont payé les pénalités et fait rapatrier les fonds en France. Cette voie a par exemple été choisie par l’acteur Gad Elmaleh dont il faut noter que les 80.000 euros d’encours faisaient de lui un « petit » compte, au montant deux fois inférieur à la moyenne des avoirs détenus par chaque client français à HSBC-PB. 258 dossiers (29%) ont été traités en dossiers de dénégations, c’est-à-dire qu’une taxation d’office pouvant aller jusqu’à 60% a été appliquée, le tout dans une ambiance nettement moins cordiale que dans le précédent cas. Les contribuables concernés ont également dû payer les pénalités et dû faire rapatrier les fonds en France. Enfin, 48 dossiers (5%) ont été transmis aux services d’enquêtes judiciaires chargés de la fraude fiscale. Il s’agit notamment du cas d’Arlette Ricci et des affaires qui seront examinées par la 32eme chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris. Il faut noter que la voie judiciaire n’a été choisie que pour les dossiers dans lesquels la volonté de dissimulation était manifeste. Par ailleurs, il faut rappeler que les dossiers de fraude fiscale envoyés au tribunal ont suivi un chemin particulier. Comme le prévoit une particularité parfois décriée du droit français, ces cas passent en effet devant la commission des infractions fiscales (CIF), organisme dépendant du ministère des finances et surnommé « le verrou de Bercy ». Cette commission donne son feu vert à d’éventuelles poursuites pénales. Seul le ministère du Budget peut donc être à l’origine d’une plainte. Le président de la CIF, devant une commission parlementaire, avait récemment indiqué qu’il n’y a pas lieu de poursuivre pénalement l’ensemble des faits de fraude fiscale et que si un redressement fiscal était pénible, une traduction devant la justice pénale était bien plus infamante et qu’il convenait donc de la réserver aux faits les plus répréhensibles… Par ailleurs, rappelons qu’en novembre dernier, les juges Daieff et Bilger ont mis en examen HSBC-PB pour démarchage bancaire illicite et blanchiment de fraude fiscale. Selon « Le Monde », 8.936 Français « couvés par au moins 24 gestionnaires de comptes » ont désormais été identifiés dans les listings HSBC-PB. La proportion des cas traités par l’administration fiscale (95%) et par la voie judiciaire (5%) devait sensiblement rester la même dans les mois qui viennent. Il faut d’ailleurs souligner que les contribuables renvoyés devant le tribunal font également l’objet de redressements fiscaux. Les comptes dissimulés dans ces cas-là leur coûtent très cher.

Une situation vraiment pourrie en Ukraine

Créé par le 10 fév 2015 | Dans : société

Hier, les forces de la République populaire de Donetsk ont poursuivi leurs opérations défensives le long de la ligne de contact.Les combats les plus intenses se sont déroulés à la périphérie de Debaltsevo, où l’ennemi fait des efforts désespérés pour desserrer l’encerclement et reprendre les localités abandonnées auparavant. Au cours des combats des dernières 24 heures sur l’ensemble du front, la RPD a perdu un tank BMP, un tank SAU, trois mortiers ; 11 soldats ont été tués et 29 blessés. Selon les informations obtenues aujourd’hui en interrogeant deux prisonniers de guerre ukrainiens de la 25e brigade, capturés à la périphérie de Chernukhino, le commandement ukrainien a ordonné de miner les infrastructures ferroviaires de Debaltsevo. L’objectif est d’empêcher le rétablissement de la connexion ferroviaire entre les Républiques de Donetsk et de Lougansk après la retraite vers Artemovsk des troupes ukrainiennes fuyant le chaudron. Les locomotives, les trains de marchandises, les aiguillages de la gare de Debaltsevo–Sortirovochnaya, les dépôts de locomotives, les centres de contrôle du trafic sont minés, ainsi que la zone administrative du terminal de Debaltsevo. En outre, selon ces prisonniers de guerre, les stations de pompage et les postes électriques de Debaltsevo ont déjà été minés vendredi. Par conséquent, Kiev a déjà tout mis en œuvre pour détruire la ville après le départ de ses troupes. Pendant les combats d’aujourd’hui la RPD avait complètement investi Kalinovka et Redkodub, abandonnées par les forces ukrainiennes. Les opérations militaires pour repousser les contre-attaques se poursuivent à Chernukhino. Dans la matinée du 8 février, la RPD avait conquis une hauteur stratégique, à 2 km au Nord-Ouest du village de Lozovoy, ce qui a amélioré l’interception de l’approvisionnement du groupe de soldats ukrainiens coincés dans le chaudron de Debaltsevo. Deux contre-attaques des Forces armées ukrainiennes (FAU) pour reprendre le contrôle de cette hauteur ont échoué, non sans lourdes pertes en hommes et en matériel. Sur le front de Donetsk, les forces de sécurité ukrainiennes ont continué d’attaquer avec des batteries Smerch et Grad, soutenues par des pièces d’artillerie de gros calibre. Les FAU [Forces armées ukrainiennes] ont maintenu les positions de la milice de la RPD sous un tir nourri. La concentration de troupes supplémentaires à cet endroit est le signe qu’une attaque sur les lignes défensives est imminente à Novo-Azovsk.

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