Mon employeur a souvent recours au team building pour former ses équipes. Et je participe toujours avec plaisir à ces séminaires ludiques qui non seulement sortent un peu du quotidien, mais permettent également d’améliorer les performances (de l’équipe et de chacun de ses membres). Le team building était un échange gagnant-gagnant pour l’employeur et l’employé. Pourtant, il me semble avoir constaté un changement dans le domaine : aujourd’hui, si le team building reste profitable pour le salarié, il l’est souvent beaucoup moins pour l’employeur. En effet, le team building aide en théorie à améliorer l’esprit d’équipe et le fonctionnement d’un groupe. Dans la plupart des cas, il s’agit d’augmenter la capacité individuelle à collaborer de manière collective, et ce de manière réfléchie, efficace. Dans certains cas pourtant (notamment dans le cadre d’une création récente d’équipe), le but peut être de développer des rapports interpersonnels, d’apprendre à se connaître. En théorie, tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. Le team building présente un intérêt évident, tant pour le salarié que pour la direction. Cependant, dans la pratique, il en va très différemment. Le nombre de prestataires s’est considérablement accru ces dernières années, chacun voulant participer à ce marché prometteur. Les animations proposées se sont diversifiées au plus haut point, sans que la qualité suive toujours. On peut désormais, en matière de team building, déguster de la bière, faire un rallye, du parapente, une course au trésor, une murder party, une randonnée, de la plongée… Et tout cela est très bien (en théorie toujours), mais où est le sens de telles activités ? Une majorité de ces nouveaux organisateurs simplifie souvent le team building jusqu’à le considérer comme une simple animation. Or, le team building est loin de se résumer à cela : c’est avant tout une méthode. Tout le monde peut aller jouer durant une matinée, un jour ou davantage à des animations tantôt drôles, tantôt pleines d’adrénalines. Mais quel en est le bénéfice pour l’employeur, à part le bref dépaysement qu’il procure aux employés ? L’essentiel n’est bien évidemment pas l’activité en elle-même mais le fait qu’elle soit exécutée avec un objectif préalablement défini. Elle doit en tout état de cause permettre d’aborder par la pratique un ou plusieurs sujets sur lesquels l’entraîneur désire travailler. Il est donc décisif qu’elle se close par un débriefing, par le biais duquel le manager peut montrer les acquis et notamment entreprendre un transfert de compétences. En théorie, le séminaire est donc utilisé en vue d’arrêter des objectifs (personnels ou collectifs) et d’imposer des normes de fonctionnement pour l’équipe. Mais force est de constater qu’à l’heure actuelle, cette dernière partie, la plus importante, est passée sous silence, en raison de prestataires plus animateurs que formateurs. Allez sur l’Agence Incentive pour en savoir plus sur ces services.