juin 2015
Archive mensuelle
Archive mensuelle
Créé par cmonaktu le 16 juin 2015 | Dans : voyage
On peut difficilement faire moins original en la matière, mais comment résister ? Lors d’un incentive qui nous a conduit aux Etats-Unis la semaine dernière, mes collègues et moi avons profité d’une journée sur Washington pour visiter… la Maison-Blanche. Il aurait tout de même dommage de ne pas en profiter, ne croyez-vous pas ? La Maison-Blanche est le plus vieil édifice public de Washington, et c’est évidemment un symbole de la puissance américaine. Je ne pense pas qu’il soit utile de vous la présenter. En tant que résidence et lieu de travail du président américain, c’est le bâtiment le plus célèbre et le plus facilement reconnaissable au monde. Elle apparaît dans tellement de films et de séries qu’on a une impression de déjà-vu dès les premières minutes de visite. Son histoire, en revanche, est bien moins connue. En 1792, un concours fut organisé pour la concevoir. George Washington, alors président, choisit le plan de James Hoban, tout en lui demandant de l’agrandir. Cet Irlandais s’était largement inspiré de la Leinster House de Dublin (aujourd’hui siège du Parlement irlandais). Les travaux commencèrent à l’automne 1792, et, dès 1800, bien qu’inachevée, la Maison-Blanche était habitable. John Adams fut le premier président à y résider, et au cours des années suivantes, sur ordre de Thomas Jefferson, l’architecte Benjamin Henry Latrobe ajouta deux petites ailes destinées aux écuries et dépendances. La résidence fut incendiée par les Anglais au cours de la guerre de 1812. Au terme de celle-ci, Latrobe et Hoban participèrent à la reconstruction du bâtiment, Hoban ajoutant notamment les portiques nord et sud, construits respectivement en 1824 et 1829. Au fil des ans, la Maison-Blanche a été agrandie et transformée, mais a aussi souffert de négligence et commencé à se détériorer. Le plus grand projet de rénovation fut entrepris par Jacqueline Kennedy, qui ajouta des éléments décoratifs de style français. Elle instaura aussi un comité chargé de superviser la conservation de la Maison-Blanche et de préserver son intégrité historique, comité qui travaille en étroite collaboration avec l’épouse du président. Symbole national, la Maison-Blanche est l’un des édifices les plus photographiés des États-Unis et son bureau ovale a été le témoin d’innombrables décisions historiques : c’est là qu’apparurent les X-men au président ; là que le président annonça la venue d’aliens sur notre planète ; là encore que Frank Underwood fait des pieds et des mains pour rester… Cette maison-là, en fait, il n’est pas besoin de la visiter pour en connaître chaque recoin : le cinéma la représente si souvent que c’est presque une annexe de notre chambre, dans notre imaginaire. Ce n’est sans doute pas l’endroit le plus intéressant que j’aie eu l’occasion de voir lors de cet incentive, mais ce n’est tout de même pas rien que de la visiter, et voulais tout de même vous la présenter. Même si ce n’est pas très original… et même si vous avez l’impression de déjà la connaître par coeur… ne manquez pa de la visiter, si vous passez un jour par Washington ! Je vous laisse le lien vers le voyagiste qui nous a fait ce super séminaire entreprise – suivez le lien pour leur contact.
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Créé par cmonaktu le 16 juin 2015 | Dans : politique
Les États-Unis ont annoncé jeudi avoir commencé à entraîner un petit groupe de rebelles syriens modérés en Jordanie pour lutter contre le groupe État islamique (EI), les responsables américains estimant par ailleurs que le régime de Damas était sur le déclin. «Nous pouvons annoncer aujourd’hui que l’entraînement au combat a commencé pour un groupe de la taille d’une compagnie pour les nouvelles forces syriennes», a déclaré le secrétaire à la Défense Ashton Carter lors d’une conférence de presse. «Ce programme est une partie critique et complexe dans nos efforts pour contrer l’EI. Nous attendons un deuxième groupe qui doit commencer l’entraînement la semaine prochaine», a ajouté M. Carter. En Jordanie, le porte-parole du gouvernement Mohamed al-Momani a confirmé que l’entraînement des rebelles syriens avait bien «commencé depuis plusieurs jours» dans le cadre des «efforts de la Jordanie en complémentarité avec les pays frères et amis, membres de la coalition». La Jordanie avait déjà annoncé en mars qu’elle allait former des combattants de «tribus syriennes» pour combattre l’EI. Environ 90 rebelles modérés syriens ont commencé à suivre cette formation aux compétences militaires de base délivrée par des instructeurs américains, selon Ashton Carter. Ce programme de formation de rebelles modérés doit ensuite être étendu en Turquie, en Arabie saoudite et au Qatar. En annonçant ce programme de formation, les États-Unis avaient évoqué l’objectif de former 5000 combattants par an. Mais les militaires américains se heurtent notamment aux difficultés de sélection des candidats, les États-Unis voulant limiter les risques que ces combattants ne se retournent contre eux. «Nous avons étudié de près ces rebelles que nous allons entraîner dans des installations dont l’emplacement est gardé secret. Nos formateurs sont extrêmement compétents pour ce type d’entraînement», a repris le secrétaire à la Défense. Selon les plus récents chiffres communiqués par le Pentagone, 3750 Syriens s’étaient portés candidats, dont 400 avaient subi avec succès une présélection. Cette première étape devait être complétée ensuite par d’autres vérifications. Le Congrès américain, qui a fortement poussé l’administration Obama à entreprendre ce programme, a voté 500 millions de dollars pour le financer. Les États-Unis avaient annoncé que près de 1000 militaires américains seraient déployés pour ce programme. Pour l’instant, 450 sont arrivés sur place, selon les responsables américains. Le Pentagone a tenu à noter que les États-Unis allaient continuer à surveiller et à soutenir ces rebelles une fois qu’ils seront déployés sur le terrain. «Nous avons en quelque sorte une responsabilité pour protéger ces forces de combat. Leur mission est de lutter contre l’EI, c’est ce que nous attendons d’eux. Mais si les forces du régime (de Damas) s’en prenaient à eux, nous serions en mesure de répliquer», a encore dit Ashton Carter. «Nous n’avons pas encore décidé comment, mais cela pourrait être par le biais d’un soutien aérien. Tout dépend où ils se trouvent, mais nous avons des obligations envers ces gens. Ils se battent pour leur pays», a souligné M. Carter. Certains partenaires de Washington comme la Turquie reprochent aux États-Unis de vouloir diriger l’action des rebelles uniquement contre le groupe État islamique, au détriment du combat contre le régime du président syrien Bachar al-Assad.
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Créé par cmonaktu le 16 juin 2015 | Dans : politique
L’Amérique centrale est restée entre 2007 et 2012 la région affichant le plus fort taux de morts violentes au monde alors même que le Moyen-Orient était déjà ravagé par plusieurs conflits, notamment en Libye et en Syrie, selon un rapport de l’ONU publié vendredi. Ce rapport n’est publié que tous les trois à quatre ans par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le secrétariat de la Déclaration de Genève sur la violence armée et le développement, une initiative diplomatique. Il recense toutes les morts violentes dans le monde, qu’elles soient liées à des conflits ou pas. Il ressort du rapport que l’Amérique centrale a affiché entre 2007 et 2012 le plus fort taux de morts violentes au monde, soit 33,6 morts violentes pour 100 000 habitants, devant l’Afrique méridionale, les Caraïbes et l’Amérique du Sud. L’Amérique centrale occupait déjà cette triste première position lors du précédent rapport couvrant la période entre 2004 et 2009, avec alors un taux de 29 morts pour 100 000 habitants. Deux pays d’Amérique centrale, le Honduras (90,4 morts pour 100 000 habitants), pays considéré comme le plus dangereux au monde par l’ONU, et le Venezuela (72,2 morts pour 100 000 habitants) sont d’ailleurs respectivement numéro 2 et numéro 3 du classement des pays enregistrant les plus forts taux de violences meurtrières en 2012. Ce classement était toutefois dominé par la Syrie (180,2 morts pour 100 000 habitants en 2012), en proie à de terribles violences depuis mars 2011. Globalement, le rapport montre une diminution continue du nombre moyen annuel de morts violentes : 508 000 entre 2007 et 2012, contre 540 000 entre 2004 et 2007. Si le nombre total de morts violentes par an a diminué (en raison d’une baisse des homicides intentionnels), le nombre de décès directement dus à des conflits a, lui, nettement augmenté, passant de 52 000 morts entre 2004 et 2007 à 70 000 entre 2007 et 2012. Entre 2007 et 2012, des moyennes annuelles de 377 000 homicides volontaires, 42 000 homicides involontaires et 19 000 morts dues à des interventions des autorités sont venues s’ajouter aux 70 000 morts par an directement dues à des conflits. Le rapport montre aussi que les armes à feu sont à l’origine de 44,1 % de toutes les morts violentes. Ce taux est particulièrement élevé en Amérique centrale, aux Caraïbes et en Amérique du Sud. Par ailleurs, en moyenne, entre 2007 et 2012, 16 % des victimes des homicides volontaires commis chaque année dans le monde étaient des femmes, ce qui représente 60 000 décès.
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