juillet 2015

Archive mensuelle

Dans la brigade… de cuisine… à Nice

Créé par le 02 juil 2015 | Dans : loisirs

C’est étrange, quand on y réfléchit. Si on m’avait averti il y a encore trois ans que j’assisterais un jour à un cours de cuisine, je n’y aurais pas cru une seconde. Et j’aurais eu tort, puisque c’est exactement ce que j’ai fait la semaine dernière, à Nice. Pour comprendre à quel point c’est étrange, il faut comprendre que la cuisine et moi, il n’y a encore pas si longtemps, c’était un peu comme Sarkozy et la délicatesse : on ne se connaissait pas. Et je n’arrivais pas à saisir pourquoi certaines personnes se fatiguaient aux fourneaux durant des heures pour ne passer en définitive que quelques minutes à goûter à leur plat. Ça me dépassait tout à fait. Et puis un jour, j’ai essayé de m’y mettre. Je voulais comprendre ce qu’il pouvait bien y avoir d’amusant dans cette occupation. Et là, j’ai vraiment compris. J’ai compris que cela pouvait pas mal servir de cuisiner. On se laisse vite prendre au jeu. Au début, on suit les dosages au mot près, pour ensuite se laisser guider par son inventivité. Aujourd’hui, je peux le dire : j’aime le fait de cuisiner. Cela me détend, lorsque j’éprouve le besoin de me déconnecter. J’aime penser à des associations d’aliments ; j’aime le fait de me laisser porter par mes envies du moment. Cette ardeur culinaire a pris tant de place que je regarde même régulièrement les émissions de télé qui parlent de cuisine ou de pâtisserie. Elles m’aident à m’ouvrir l’esprit. Je crée alors dans ma tête les plats les plus improbables. S’ils sont en général immangeables quand je prends la peine de les cuisiner, peu importe. Je n’ai jamais eu la prétention de devenir un grand cuisinier. Mitonner un plat n’est en réalité qu’un alibi. Ce qui importe vraiment, c’est d’apprécier le moment. Le fait d’avoir les mains dans le cambouis et de ne plus penser à rien, d’être dans le moment présent. Si vous n’avez jamais fait de cours de cuisine, je vous conseille en tout cas de tenter l’aventure. On ne s’y embête pas une seule seconde, et les gestes du chef permettent clairement de perfectionner sa technique. Pour ceux qui sont intéressés, voilà la page du cours de cuisine à Nice que j’ai suivi. Allez sur le lien pour en savoir plus.

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Un Serbe en Albanie

Créé par le 02 juil 2015 | Dans : politique

Pour la première fois de l’histoire des deux pays, le premier ministre serbe Aleksandar Vucic se rendra aujourd’hui en visite en Albanie, écrit mercredi le quotidien Kommersant. La normalisation des relations entre ces deux États des Balkans a une importance cruciale pour la stabilité de la région, menacée de nouveau par un conflit armé. La veille de sa visite, Aleksandar Vucic a déclaré qu’il partait à Tirana pour « construire de bonnes relations et surmonter les différends » pour que « la Serbie ne connaisse pas la même situation qu’à Kumanovo en Macédoine », où viennent d’éclater des affrontements armés entre des policiers macédoniens et des rebelles albanais. Il s’agira d’une visite de retour car le premier ministre albanais Edi Rama s’était rendu à Belgrade en novembre 2014 — pour la première fois en 68 ans. Quelques scandales avaient tout de même éclaté à cette occasion: pendant un match de football entre les deux équipes nationales, la veille de la visite, un drone avec le drapeau de la Grande Albanie avait survolé le stade de Belgrade. Puis, lors de leur conférence de presse conjointe, Vucic avait littéralement explosé quand son invité l’avait appelé à reconnaître la réalité du Kosovo indépendant. Un mois avant la visite actuelle, en répondant à la déclaration d’Edi Rama sur l’éventualité d’une unification de l’Albanie et du Kosovo, le premier ministre serbe a promis que cela ne se produirait jamais. Néanmoins, à l’approche de cette visite les deux dirigeants ont confirmé leur disposition à normaliser les relations bilatérales. L’Occident pousse également la Serbie et l’Albanie à la réconciliation. Les deux pays sont candidats à l’adhésion à l’UE et Aleksandar Vucic a affirmé récemment que c’était un « chemin sans retour ». Après sa visite à Tirana, le premier ministre serbe s’envolera vers les USA pour une visite de cinq jours où il s’entretiendra avec le vice-président Joe Biden pour rapporter s’il a trouvé un terrain d’entente avec le premier ministre albanais. De sa réponse dépendront les investissements américains et le soutien politique promis à Belgrade. Le Kosovo est la principale pierre d’achoppement politique dans les relations entre les deux pays. Et les divergences sont de taille: Belgrade continue d’affirmer qu’il ne reconnaîtra jamais l’indépendance du Kosovo, mais le gouvernement serbe comprend que la porte de l’UE sera fermée sans normalisation des relations avec le Kosovo et s’il n’adopte pas une position de plus en plus souple. Du moins, il interagit activement avec les autorités kosovares sous la surveillance de Bruxelles. Récemment, Aleksandar Vucic a annoncé que des amendements seraient apportés à la Constitution serbe pour réduire le nombre de députés. Mais les experts et les politiciens serbes sont persuadés qu’il s’agit seulement d’un prétexte pour rayer du préambule de la Constitution la mention du Kosovo comme partie de la Serbie — ce qui ouvrirait alors la voie à la normalisation totale des relations entre la Serbie et l’Albanie et le chemin de l’UE pour la Serbie.

Londres fera bien un référendum sur son maintien dans l’Europe

Créé par le 02 juil 2015 | Dans : politique

Le gouvernement britannique a annoncé mercredi un projet de loi confirmant l’organisation d’ici à la fin 2017 d’un référendum sur «le maintien ou pas» du Royaume-Uni dans l’Union européenne, illustrant la volonté du premier ministre David Cameron d’avancer au plus vite sur ce dossier. Ce projet de loi a été annoncé devant le Parlement de Westminster par Élisabeth II à l’occasion du traditionnel discours de la reine. Lu par la souveraine, mais rédigé par le gouvernement, il présente le programme législatif pour les cinq années à venir et marque l’ouverture de la session parlementaire. «Une loi sera présentée pour organiser un référendum sur le maintien ou pas (du Royaume-Uni) dans l’Union européenne avant la fin 2017», a-t-elle déclaré devant les parlementaires et les membres du gouvernement Cameron, qui ont écouté le discours debout. Le scrutin pourrait intervenir dès 2016. M. Cameron avait promis pendant sa campagne électorale de mettre en place cette consultation en cas de victoire aux législatives du 7 mai, que son parti a largement remportées face aux travaillistes, permettant aux Tories de conquérir une courte majorité absolue à la Chambre des communes. Élisabeth II, vêtue de sa robe d’apparat et coiffée de sa couronne, a également annoncé que le gouvernement introduirait un texte visant à garantir un gel des impôts sur les ménages jusqu’en 2020. «Une loi sera mise en place (…) pour assurer qu’il n’y aura pas de hausse des taux de l’impôt sur le revenu, de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ni des prélèvements sociaux lors des cinq prochaines années», a dit Sa Majesté. Autre mesure figurant au programme du gouvernement: la dévolution d’une «large gamme de pouvoirs» à l’Écosse. Cette mesure avait été promise en guise de compensation par M. Cameron après la victoire du Non au référendum d’indépendance en septembre. Le programme gouvernemental prévoit également de nouvelles dispositions pour interdire «les organisations extrémistes» impliquées dans la radicalisation de djihadistes, de même qu’un texte controversé qui pourrait contraindre les opérateurs de téléphonie et les fournisseurs d’accès internet à fournir des données personnelles d’utilisateurs. Sur l’Europe, la reine a rappelé que le gouvernement n’organiserait de référendum qu’à l’issue d’une phase de renégociation des conditions d’appartenance du Royaume-Uni au groupe des 28. Le «gouvernement renégociera la relation du Royaume-Uni avec l’Union européenne et poursuivra la réforme de l’Union européenne», a dit la reine qui a prononcé le discours sur un ton monocorde, comme pour mieux souligner sa neutralité. Les détails du projet de loi seront officiellement présentés aux députés jeudi, puis discutés à la Chambre des Communes. Selon la BBC, la question posée aux Britanniques sera du type: «Le Royaume-Uni doit-il rester un membre de l’UE?», une formulation qui place les europhiles dans le camp du Oui. David Cameron, favorable au maintien de son pays dans une union réformée, doit évoquer le sujet en fin de semaine lors de rencontres prévues avec le président français François Hollande à Paris et la chancelière allemande Angela Merkel à Berlin. «Nous avons un mandat du peuple britannique et un programme à mettre en oeuvre», a souligné le premier ministre dans un communiqué. «Nous allons nous mettre à la tâche sans perdre une minute». Ses opposants non plus n’ont pas perdu de temps et des centaines de manifestants étaient attendus près du 10, Downing Street. «Les politiques d’austérité nous font souffrir depuis trop longtemps», a déclaré Sam Fairbairn, un des organisateurs.

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