février 2016

Archive mensuelle

Aventure spatiale

Créé par le 09 fév 2016 | Dans : business

Les débuts de l’aventure spatiale ont été largement marqués par des préoccupations stratégiques liées à un contexte particulier, celui de la Guerre froide. L’affirmation d’une souveraineté, la volonté de s’imposer sur la scène internationale, la proximité stratégique avec le facteur nucléaire comme autant de garants de la sécurité nationale ont alors été des motivations fondamentales qui ont structuré les programmes américains et soviétiques et, dans une moindre mesure, français. Même si les raisons de développer aujourd’hui une capacité spatiale ont évolué par rapport aux premiers temps de l’ère spatiale, la rémanence du lien entre compétences spatiales et présence internationale reste forte. C’est ainsi que l’on retrouve des éléments de cet héritage dans la priorité que la Chine accorde à l’Espace. L’essor progressif des applications civiles au cours des années 1970 et leur autonomisation au sein de la politique spatiale ont mis en évidence la contribution des satellites au développement technologique et économique. L’exemple du Japon illustre parfaitement le premier point, tandis que celui de l’Inde est emblématique du rôle des technologies spatiales dans l’aménagement du territoire, qu’il s’agisse de fournir aux régions isolées des services spécifiques de télécommunications (télé-enseignement, télémédecine, etc.) ou de contribuer à l’essor des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Dans le même temps, les avancées scientifiques de la recherche spatiale ont créé le socle d’une coopération internationale qui intègre progressivement les nouveaux entrants. Enfin, les évolutions technologiques survenues depuis les années 1990 (microsatellites, nanosatellites, etc.), jointes à la présence croissante – même si elle reste limitée – d’acteurs privés, ont marqué le début d’une nouvelle époque caractérisée par la banalisation progressive des moyens spatiaux et de leurs usages, sur fond classique d’affichage de puissance. Cette logique peut aller jusqu’à l’exploitation, à des fins d’image, du lancement de satellites devenus des éléments de fierté nationale et des symboles de modernité, dans des pays qui maîtrisent au mieux quelques pièces du système spatial ainsi célébré. Source: organisation de séminaire.

Les menaces du discours islamiste totalitaire

Créé par le 09 fév 2016 | Dans : politique

Céline Pina a été menacée d’exclusion du PS après sa dénonciation vigoureuse du Salon de la femme musulmane à Pontoise. En exclusivité, elle s’explique sur FigaroVox. Suite à vos propos dans les colonnes du FigaroVox, réaffirmés avec vigueur sur des plateaux télé, Rachid Temal, patron du PS du Val d’Oise, vous a publiquement mise en cause lors d’un conseil fédéral. Le Parti socialiste a publié vendredi soir un communiqué de presse qui a provoqué des réactions négatives jusque dans ses propres rangs. Qu’avez-vous à répondre? Céline PINA. – J’ai lu le communiqué de presse. Je ne pense pas qu’un texte aussi peu abouti ait pu être validé par le premier secrétaire de mon parti. Pour le reste, je pense vraiment que la question de l’avenir d’une future ex-conseillère régionale PS n’a vraiment aucun intérêt et qu’il serait dommage de se concentrer sur l’écume et d’oublier la vague. Ce qui est en cause ici, c’est l’embarras du politique face à des phénomènes qui préoccupent la société civile. Comme j’ai eu déjà l’occasion de le rappeler, ce qui développe un fort sentiment d’insécurité chez les Français, ce sont moins les attaques des islamistes que le silence de la classe politique… Vos paroles ont été, en revanche, unanimement saluées par les internautes. Qu’ils soient de droite ou de gauche, ils en ont loué d’une part le courage, et d’autre part, plus profondément encore, la dimension véritablement politique: vous avez insufflé de l’air dans le débat! Mon discours a rencontré une forme d’adhésion dont je ne suis guère en mesure d’évaluer la profondeur et l’impact dans la durée. Il n’en reste pas moins que je suis encore sidérée par le nombre de messages que je reçois, de partages qui ont lieu sur la toile, de commentaires qu’ils suscitent. À vrai dire, j’avais très peur d’un déferlement de haine. Il n’a pas eu lieu. Bien au contraire. Si mon discours a touché, c’est qu’en effet il répond à une attente profonde de parole et d’action politique ; c’est qu’il entre en résonance avec les attentes et les ressentis de nombreuses personnes. J’invite les citoyens à reprendre la parole. L’autocensure ne nous grandit pas et elle conduit à accepter l’insupportable, à détourner les yeux de ce qui existe. Mais comment ne pas s’autocensurer quand la puissance publique vous abandonne ? Mais les mots et les idées que j’utilise ne m’appartiennent pas. Je les ai puisés dans notre patrimoine commun. Ils sont à moi, à vous, à nous. Ils ont la puissance des rêves qui ont enfanté des mondes. Nous avons tous le pouvoir de les faire vivre. Voilà pourquoi j’invite les citoyens à reprendre la parole. L’autocensure ne nous grandit pas et elle conduit à accepter l’insupportable, à détourner les yeux de ce qui existe. Mais comment ne pas s’autocensurer quand la puissance publique vous abandonne? La peur distillée insidieusement dans les esprits est le plus efficace des bâillons. C’est ce que mettent en lumière l’ensemble des réactions de sympathie qui m’ont été témoignées et qui ont appuyé la cause que je défendais. Ce sursaut politique qui semble être attendu correspond pour vous à une vision essentielle de la République, voire à sa simple survie… Le propre d’une institution, comme un parti par exemple, est de produire du sens et de l’adhésion en transcendant la qualité de ses dirigeants. Mais quand l’institution pâtit du manque de crédibilité de ceux qui l’incarnent, c’est toute notre sphère publique qui est en danger. Car notre promesse républicaine s’appuie sur les institutions (mairies, préfectures, écoles, hôpitaux, partis politiques…) qui la font théoriquement vivre et en détiennent toutes une part. Encore faut-il que leurs représentants en soient convaincus. Sans quoi, faute de vision et de but, il ne reste que la vente à la découpe de faveurs et de passe-droits. C’est alors que nous détruisons notre monde commun. Une anecdote m’a profondément marquée. J’ai croisé un vieux copain, très engagé chez Les Républicains, qui m’a dit: «On a gagné les municipales, on vous a mis la pâtée aux départementales, on raflera les régionales, puis tout jusqu’à la présidentielle et aux législatives. Après, le balancier partira dans l’autre sens et vous récupérerez tout, jusqu’à la prochaine fois…» La France en garde alternée, voilà l’avenir politique que certains imaginent, occultant d’ailleurs que le Front national pourrait abréger de manière brutale ces petits calculs. De telles tactiques nous amoindrissent tous. Il y a une quête de spirituel dans le politique. Répondons-y! Je ne sais pas ce qu’il en est pour chacun, mais pour moi, les 7, 8 et 9 janvier, mon monde a basculé et il y a des choses que je vivais déjà mal avant, et que je n’admets plus du tout aujourd’hui. Puis il y a eu le 11 janvier. Cette force d’un peuple qui se lève et qui relève les symboles de la République. J’ai trouvé cela beau. J’ai pensé aussi que cela nous obligeait, nous, élus, à essayer de porter notre engagement à cette hauteur.

Un élève coûte 760 euros

Créé par le 09 fév 2016 | Dans : société

La scolarisation est plus onéreuse en lycée professionnel, notamment en raison des dépenses d’équipement et de transports. Un élève coûte en moyenne 760 euros par an à ses parents. Cantine, livres, assurance scolaire, frais d’inscription si l’enfant est dans le privé… En moyenne, la scolarisation d’un gamin coûte 760 euros par an à sa famille. La somme varie selon le niveau d’étude, et va en progressant. En moyenne, 580 euros pour un écolier, 890 euros pour un collégien et 1 160 euros pour un lycéen, selon une étude publiée ce lundi par la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp), un service qui dépend du ministère de l’Education nationale. Premier poste de dépense : les frais de cantine, d’internat et de garderie, qui varie entre 350 et 440 euros selon le niveau. Comptez ensuite 150 euros en moyenne de fournitures scolaires : entre 30 et 110 euros au primaire, entre 200 et 390 euros au collège. Elle est particulièrement élevée pour un élève de lycée professionnel, en raison des vêtements de travail souvent exigés et des matériels professionnels spécifiques. De manière générale, la scolarité en lycée professionnel coûte en moyenne 130 euros de plus qu’en lycée général ou technologique. Le matériel et les frais de transport plus élevés – les élèves en lycée pro étant souvent obligés de s’éloigner pour suivre leur spécialité – sont à l’origine de ces disparités.

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