mai 2017

Archive mensuelle

Un concentré d’adrénaline

Créé par le 29 mai 2017 | Dans : loisirs

J’ai déjà fait de nombreuses expériences délirantes dans ma vie, mais l’une d’elles me manquait encore : voler sur un avion de chasse. Je devais réparer cette erreur, ce que j’ai fini par faire samedi dernier. L’aventure a eu lieu à l’aéroclub de Rennes, où je me suis présenté à 10 h. J’avais eu du mal à m’endormir la veille au soir en pensant à ce que j’allais faire. Peu après qu’on m’ait expliqué le fonctionnement de l’appareil ainsi que les procédures de sécurité, j’ai enfin pu enfiler mon uniforme de vol avant de rejoindre le taxiway. C’est là que le Fouga patientait, revenant justement d’un vol. En rejoignant l’appareil, j’ai donc croisé le client précédent, qui semblait un peu pâle. Je lui ai demandé comment cela s’était passé et il m’a répondu qu’il avait subi le voile noir et avait perdu connaissance durant quelques secondes. Pas rassurant ! C’est donc l’estomac noué que j’ai grimpé dans le cockpit et me suis attaché à mon siège. Après toute une série de contrôles, on est parti. Nous avons débuté par un vol très calme, à haute puis à basse altitude. Mais tout cela n’était tout au plus qu’un hors-d’oeuvre pour mettre en appétit. Puis le pilote m’a enfin informé qu’on allait tenter la voltige aérienne. Et là, je me suis pris une claque. On a commencé par un petit huit brésilien. J’ai subitement pesé plusieurs fois mon poids. J’avais la sensation que mes joues tombaient, comme si une main invisible tirait dessus. Le pilote m’a demandé si je voulais continuer : je n’ai pu m’empêcher de sourire, parce qu’à ce moment-là j’étais heureux comme jamais. Durant les brefs moments de relâche entre les enchaînements, j’essayais de retrouver mes repères, mais tout allait de plus en plus vite. Les figures se suivaient à toute allure : breaks, tonneaux, looping, vol sur le dos. Tout y passait. Le pilote me demandait constamment si j’étais encore conscient, et je répondais chaque fois par l’affirmative. Car en dépit des acrobaties qui me secouaient en tout sens, je me sentais bien. Curieusement, c’est sur la route du retour que j’ai fini par me sentir barbouillé. C’est une aventure que je recommande à tous les mordus d’adrénaline, mais attendez-vous à rendre votre dernier repas ! Pour en savoir plus, allez sur le site spécialiste du baptême en avion de chasse.

pilote (9)

Le travail dans la fonction publique territoriale

Créé par le 24 mai 2017 | Dans : société

Dans la FPT, la règle des 1 607 heures s’applique sur la base du décret du 12 juillet 2001. Cependant elle se heurte à l’exception prévue par l’article 7-1 de la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale qui permet de maintenir les régimes de travail mis en place par les collectivités territoriales antérieurement à l’entrée en vigueur de la loi n°2001-2 du 3 janvier 2001 relative à la résorption de l’emploi précaire et à la modernisation du recrutement dans la fonction publique territoriale. A l’époque, les collectivités avaient été encouragées à baisser leur volume horaire de travail dans l’objectif de créer une dynamique de recrutements supplémentaires. Le maintien de cette dérogation supposait toutefois une délibération expresse de la collectivité.  Dans une grande ville, une délibération du 10 juillet 2001 approuvant le protocole d’accord RTT fixe le nombre de jours de congés annuels à 33 jours contre 25 réglementairement et aboutit à un nombre d’heures travaillées de base à 1 533 heures ou 1 547 heures selon les années. Une délibération de septembre 2000 fixe le temps de travail pour une commune de plus de 18 000 habitants à 1 547 heures. Celle du conseil d’administration du centre communal d’action sociale d’une commune de plus de 20 000 habitants, datée d’octobre 2001, fixe le temps de travail à 35h45 hebdomadaires avec un régime de congés plus favorable. Une commune de plus de 20 000 habitants a voté une durée annuelle de travail de 1440 heures. Dans une commune de plus de 25 000 habitants, selon le maire, les agents sont rémunérés sur la base de 1 607 heures alors qu’ils effectuent 1 537 heures. Avant 2001, les personnels travaillaient 1 580 heures et cinq jours de congés leur ont été accordés en contrepartie de la réforme (délibération du 19 décembre 2001).  La possibilité de dérogation ne concerne que les situations antérieures, comme le rappelle la jurisprudence administrative17.  En principe, chaque collectivité devait délibérer sur l’application des 35 heures et, le cas échéant, sur le maintien de la situation antérieure. La mission n’a pu confirmer le chiffre, régulièrement avancé, de 1 500 collectivités sous régime dérogatoire (à rapporter à plus de 50 000 employeurs locaux). Elle observe cependant que, dans un certain nombre de cas, le maintien des régimes antérieurs plus favorables s’est effectué sans délibération, ce qui n’a pourtant pas toujours donné lieu à une lettre d’observation.

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