octobre 2017
Archive mensuelle
Archive mensuelle
Créé par cmonaktu le 20 oct 2017 | Dans : voyage
Mercredi dernier, 15 heures. Je suis à Rennes, dans un petit aérodrome. Vincent et moi rejoignons l’avion qui nous attend, un Cessna 152. Vincent, c’est le pilote-instructeur qui va m’accompagner durant ce vol. Car oui, dans 10 minutes, je vais exécuter mon premier vol en tant que pilote. Nous faisons le tour de l’appareil pour vérifier son bon état. Le plein a été fait, tout semble bien aller. C’est le moment de monter dans l’appareil. Une fois bien installé, la ceinture attachée, mon casque branché et vérifié, Vincent prend contact avec la tour de contrôle et celle-ci nous donne l’autorisation de rouler. Car oui, avant de voler, il faut rouler jusqu’au bout de la piste pour se mettre face à elle. Nous y voilà. C’est déjà le moment d’y aller. Vincent s’occupe du décollage, mais je garde mes mains sur le manche (c’est un appareil de formation, et toutes les commandes sont donc en double) pour suivre la manoeuvre. L’avion prend de la vitesse puis quitte soudain le sol. La sensation est indéfinissable. Nous prenons prestement de l’altitude, et la sensation de vitesse disparaît alors que le sol rétrécit à vue d’oeil. Nous sommes en plein ciel, le pilote me laisse les commandes. Je suis tout de suite impressionné par le confort de l’appareil. Les commandes sont simplissimes. Je monte à 600 mètres. Il fait beau et la vue est splendide. Mais il faut bien avouer que je passe plus de temps à vérifier notre assiette qu’à admirer le paysage. Avec un sourire, Vincent me signale qu’il est déjà l’heure de prendre le chemin du retour. J’étais tellement concentré que je n’ai pas vu les vingt minutes défiler ! Vincent me réserve une surprise de dernière minute : c’est moi qui vais poser l’appareil ! Petit instant de stress alors que j’entame la descente. L’appareil descend à plus de 150 km/h et c’est plutôt impressionnant. Mais je manoeuvre en suivant les conseils de Vincent et, une minute après, le petit appareil retourne tranquillement à sa place. Première mission réussie ! Cette expérience étonnante m’a beaucoup plu et j’espère bien revivre ça sous peu. Contrairement à ce que je pensais, le pilotage d’avion est facile et ouvert à tous. D’ailleurs, on peut passer sa licence de pilote avant d’avoir atteint la majorité. Plus d’information sur ce de vol en avion à Bondues en cliquant sur le site de l’organisateur.
Commentaires fermés
Créé par cmonaktu le 19 oct 2017 | Dans : politique
Seuls 22% des Français pensent que le Parti socialiste sera une force qui compte dans la vie politique dans cinq ans, selon un sondage Opinionway pour Public Sénat, Les Echos et Radio Classique publié jeudi. Dans le détail, 2% pensent qu’il pèsera « certainement », 20% « probablement ». A l’inverse, 77% estiment qu’il ne pèsera pas (50% probablement pas, 27% certainement pas). 1% ne se prononcent pas. Parmi les sympathisants du PS, les résultats sont inversés (76% pensent qu’il comptera, contre 24%). L’image du PS est sans surprise très dégradée auprès des Français, selon cette enquête: 19% en ont une bonne opinion (2% très bonne, 17% assez bonne) et 80% une mauvaise (42% assez mauvaise, 38% très mauvaise). Chez les sympathisants PS, ils sont 77% à en avoir une bonne opinion, contre 23%. Interrogé sur ces résultats lors de l’émission « L’Epreuve de vérité » (Public Sénat/AFP/Les Echos/Radio classique), l’ancien premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis ne s’est pas montré surpris. « C’est normal parce que le Parti socialiste est convalescent et qu’il ne peut pas aujourd’hui incarner une alternative. Pourtant, c’est le parti de l’alternative », a-t-il estimé. « Je pense que, contrairement à ce qu’affirme le sondage, nous serons sur le ring dans cinq ans », a-t-il assuré. « Macron ne surprendra plus, il aura gouverné. Et Jean-Luc Mélenchon, qui pendant trois ou quatre ans aura divisé, ça ne sera plus le même. Donc vous aurez une situation politique totalement différente », a-t-il poursuivi. Interrogé sur la possibilité d’un retour de François Hollande dans le jeu politique en 2022, M. Cambadélis a souligné que l’ancien président de la République « laiss(ait) tout ouvert, comme toujours. On ne sait jamais ». A propos de Manuel Valls, « un ami », il s’est dit « éberlué que cet homme si droit, si intègre, qui a fait de cela la marque du vallsisme, se soit vassalisé ». « Il est perdu », a-t-il jugé. Enquête réalisée les 4 et 5 octobre 2017 par questionnaire auto-administré en ligne, auprès d’un échantillon de 1.003 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas.
Commentaires fermés