avril 2018
Archive mensuelle
Archive mensuelle
Créé par cmonaktu le 10 avr 2018 | Dans : loisirs
Dans un article précédent, j’ai mentionné que j’avais assumé un rôle de gardiennage inattendu dans ce qui s’est avéré être une journée très pluvieuse. Les trois d’entre nous se sont retrouvés devant l’ordinateur à la recherche d’activités d’aventure en ligne pour divertir les jeunes enfants. Les deux enfants ont choisi ce qui serait leur activité préférée s’ils avaient la chance d’en recevoir un comme cadeau d’anniversaire. L’un a choisi la plongée sous-marine et l’autre a choisi une expérience de parachutisme indoor, car je me sentais un peu de couleur au moment où je leur ai posé un petit défi. Je leur ai demandé de produire chacun une histoire en pot du sujet et ce qu’ils pouvaient s’attendre à faire de l’expérience qu’ils avaient choisie. Sur la soumission de ces pièces, je les traiterais comme un anniversaire combiné et un cadeau de Noël. Mark était celui qui a choisi le parachutisme et c’est son essai. Dans les années qui ont précédé leur premier vol motorisé en 1903, Orville et Wlbur Wright ont réussi à apprendre les techniques rudimentaires de vol en construisant et pilotant des planeurs. Ils ont estimé que le vol propulsé était une possibilité et ont commencé à travailler sur le Wright Flyer; ils ont collaboré avec un de leurs employés de magasin de vélo de Dayton, Charlie Taylor dans la conception d’un moteur, qu’il a par la suite construit pour eux dans pas moins de six semaines. Ils ont choisi une plage à Kitty Hawk comme terrain d’essai, se rendant compte que le vent dominant constant donnerait à leur engin l’ascenseur dont ils avaient besoin pour voler. Ainsi, le 17 décembre 1903, après trois vols réussis, mais courts, Orville prend les commandes pour la quatrième tentative de la journée, il monte à une hauteur de vingt pieds et 852 pieds et 59 secondes plus tard il atterrit triomphalement. Bien qu’ils ne fussent pas les premiers à construire et à piloter des avions expérimentaux, les frères Wright furent les premiers à inventer des commandes d’avions permettant de voler à voilure fixe. Depuis les premiers pionniers du vol, les voyages en avion sont devenus une seconde nature et des centaines de vols vers toutes les parties du monde sont pris chaque jour. Maintenant, nous avons non seulement des aéronefs à voilure fixe pour un usage commercial et militaire, mais nous avons également des hélicoptères et même des ULM à siège unique qui sont essentiellement un deltaplane avec moteur. Même avant que l’homme n’atteigne le vol propulsé, il maîtrisait l’art du parachutisme, quand, dès 1797, André-Jaques Garnerin sautait d’un ballon à air chaud et flottait en toute sécurité jusqu’au sol. Le développement du parachute signifiait qu’il pourrait être utilisé pour sauver les aviateurs des avions et des ballons en détresse, plus tard il a livré des troupes sur le champ de bataille. Dans les années 1950, le parachutisme est devenu une activité sportive ou de loisir. La chute libre est obtenue en prenant l’avion à une grande hauteur avant que les participants sautent. Le parachute n’est pas déployé tout de suite afin que le parachutiste ait le temps de «voler» avant d’ouvrir la goulotte. Parachutistes expérimentés peuvent effectuer des tours et des manœuvres intelligentes pour tirer le meilleur parti de ces précieux moments de vol. De nos jours, ce type de «vol» peut être réalisé à l’intérieur dans des hangars spécialisés. Une soufflerie, similaire au type utilisé pour tester l’aérodynamique d’une voiture, est dressée de sorte que le souffle résultant est dirigé vers le haut. Après avoir été équipé et donné un briefing sur la sécurité, le participant se lance dans l’énorme vague de vent pour réaliser le même genre de vol qu’un skydiver d’un avion éprouverait. J’espère que Mark profite de sa journée – il le mérite. Pour en savoir davantage, je vous recommande la lecture du site internet sur cette activité d’initiation au pilotage en avion à Rennes qui est très bien fait sur ce sujet.
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Créé par cmonaktu le 03 avr 2018 | Dans : politique
En matière d’analyse de soutenabilité, le FMI et la Commission européenne conduisent régulièrement des simulations. Pour la France, le FMI s’inquiète d’un risque sur le niveau de la dette publique en cas de choc sur la croissance économique, les taux d’intérêt et le taux de change, ainsi que sur la part de la dette détenue par les non-résidents. En revanche, les besoins de financement à court terme et le profil de la dette (maturité des titres…) seraient moins sensibles. Du côté de la Commission européenne, outre la détention par les non-résidents, c’est la part de la dette à court terme (10 %) qui excède le seuil limite. A l’horizon 2028, les projections de dette publique se répartissent en deux familles : un trend haussier dans 13 cas sur 15, dont 10 cas de nette accélération portant la dette bien au-dessus des 100 % de PIB, et un trend baissier, dans 2 cas sur 15. La balance des risques est donc clairement déséquilibrée, penchant vers une nouvelle progression de l’endettement public en cas d’incident macroéconomique ou de retour à la trajectoire « historique » (moyenne sur le passé). Les deux cas de désendettement supposent un respect dans la durée des engagements pris au niveau européen (programme de stabilité), avec un excédent de la balance primaire vers 2020. L’analyse stochastique confirme l’aléa négatif, assignant une probabilité de 60 % au fait que la dette française soit supérieure en 2022 par rapport à 2017.
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