Dans l’industrie aéronautique et spatiale (C30C), les ventes chutent et se situent à leur plus bas niveau depuis août 2014. De leur côté, les approvisionnements, globalement en retrait au premier trimestre, rebondissent partiellement ce mois-ci. L’excédent retombe ainsi à un faible niveau. Alors qu’elles avaient amorcé une relance en février, les livraisons d’Airbus retombent à très bas niveau en lien avec des difficultés temporaires de production. Cette mauvaise performance est à peine atténuée par de plus importantes livraisons de turboréacteurs à l’Allemagne et au Royaume-Uni, ainsi que par un rebond des livraisons de satellites, qui atteignent 80 millions d’euros en mars alors qu’elles étaient inexistantes en février. La reprise partielle des importations concerne surtout les approvisionnements en turboréacteurs, qui reprennent auprès du Royaume-Uni et des Etats-Unis. Les arrivées d’avions depuis l’Allemagne demeurent actuellement particulièrement irrégulières : quasi nulles en décembre 2017 et février 2018, elles sont élevées en mars, comme déjà en janvier. Les approvisionnements en parties d’avions sont en revanche en repli, depuis l’Allemagne et le Royaume-Uni. Le montant des exportations de l’industrie navale connaît quant à lui un pic en mars en lien avec une livraison exceptionnelle aux Etats-Unis de « Paquebots, bateaux de croisières et similaires, pour le transport de personnes ». La performance du mois permet de dégager un excédent encore supérieur à ceux enregistrés en mai 2016 et 2017 à la suite de précédentes livraisons de paquebots. Les approvisionnements en produits de l’industrie automobile ne cessent de leur côté de progresser. Les ventes marquent en revanche le pas depuis deux mois, ce qui conduit à un sensible accroissement du déficit. Après un bref répit fin 2017, les approvisionnements en pièces et équipements automobiles progressent de plus belle, depuis les partenaires de l’UE (grands voisins et nouveaux Etats membres), comme depuis les pays tiers (Japon, Chine, Turquie, Etats-Unis, Maroc et Tunisie). Freinées depuis deux mois, les importations de véhicules repartent de leur côté de l’avant, notamment depuis l’UE (Allemagne et Espagne) et l’Asie (Japon et Corée du Sud).