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Les développements Européens

Créé par le 02 fév 2017 | Dans : business

L’émergence des projets transfrontaliers de développement économique dépend beaucoup de la capacité des porteurs de projets potentiels à identifier des partenaires pertinents, notamment ceux situés de l’autre côté de la frontière. Les acteurs publics et parapublics ont le rôle de faciliter la mise en réseau et la création de partenariats entre les entreprises. Quels types de mise en relation des partenaires économiques ? Afin de répondre aux besoins très variés des porteurs de projets, il est important de s’assurer que plusieurs types de mise en relation des partenaires sont accessibles sur le territoire. Les outils de recherche individuelle de partenaires potentiels permettent aux acteurs économiques de se focaliser assez rapidement sur ce qui les intéresse. Les événements de mise en réseau peuvent ouvrir plus de perspectives et donner de la visibilité aux acteurs au niveau du territoire transfrontalier. Enfin, le matchmaking permet le rapprochement de deux ou plusieurs acteurs économiques pour amorcer un partenariat. Cette catégorie d’outils peut être considérée comme le service le plus basique, qui consiste à offrir de manière efficace et rapide des informations sur un vivier transfrontalier de partenaires. L’annuaire est l’outil le plus répandu, pouvant être décliné en format électronique (site web) ou papier. Il contient les informations essentielles sur les acteurs économiques (raison sociale, localisation, contacts, taille, activités, etc.). Des fonctions additionnelles, comme la recherche multicritère (secteur d’activité, localisation, etc.) ou un glossaire sont très utiles. Si l’annuaire transfrontalier est préférable, il ne faut pas exclure d’autres options moins intégrées, comme la mise en cohérence des annuaires présents dans chaque pays (parfois très complets et à jour) ou l’accessibilité de ceux-ci de l’autre côté de la frontière (promotion auprès du public cible, traduction dans la langue du pays voisin, etc.). Exemples : Dans le cadre du projet Innov’Mugabe (porté par l’Agglomération sud Pays Basque et Bidassoa Activa), a été réalisé en 2012 un annuaire en ligne des entreprises présentes sur cette partie de la frontière francoespagnole. La Conférence franco-germanosuisse du Rhin supérieur publie régulièrement un annuaire en format Excel des acteurs de l’innovation (quatrième édition en 2012) réalisé par l’Agence de développement économique du Bas-Rhin (ADIRA). Un autre outil intéressant est la cartographie, qui permet de visualiser la localisation des acteurs économiques. Exemple : Le projet Innov’Mugabe a compris aussi la réalisation d’un outil de localisation des entreprises répertoriées dans l’annuaire web. La recherche des partenaires passe enfin par l’accompagnement individuel des entreprises. Exemple : Bihartean, structure transfrontalière rassemblant la CCI Bayonne Pays Basque et la Camara de Comercio de Gipuzkoa, est spécialisée dans la recherche et mise en relation avec des fournisseurs et des prestataires de services, ainsi que dans l’identification de nouveaux clients/nouveaux segments de marché.

Lobbying à l’italienne

Créé par le 04 juil 2016 | Dans : business

J’ai eu l’occasion de me rendre à Rome pour assister à la première conférence sur le lobbying. En développant et en incitant le dialogue avec des non-institutionnels, le risque est évidemment de déraper vers la corruption des deux parties à l’échange, c’est-à-dire tant les organes communautaires que les groupes de pression. Il est par exemple nécessaire d’éviter les écarts de conduite des professionnels du lobbying, comme la vente des documents de travail des organes communautaires ou l’utilisation des symboles communautaires ou encore le fait de se faire passer pour un membre d’un organe communautaire. De la même manière la confidentialité doit être sauvegardée. Pour établir un cadre, les organes communautaires, comme toujours, se sont inspirés de l’existant, c’est-à-dire des règles en cours dans les Etats de culture de lobbying, comme en Allemagne, aux Etats-Unis, au Canada. Aujourd’hui, le cadre de l’intervention des tiers est à la fois institutionnalisé par l’existence d’un droit communautaire et laissé pour partie à l’autorégulation par les professions. C’est le principe de transparence qui fonde l’essentiel du cadre institutionnel du lobbying. Ce principe a été explicité dans une communication intitulée « transparence dans la communauté » et vise à favoriser le rapprochement du public et des institutions communautaires en particulier par le biais de la publication des documents d’intérêt public au Journal officiel, l’indication dans les programmes législatifs des propositions devant donner lieu à un débat élargi, la codification des textes considérée comme un moyen de clarté et de lisibilité. Ce principe est conforté par le développement d’une politique accrue d’accès aux documents puisque les limitations à ce droit d’accès sont interprétées restrictivement. Source: séminaire Italie.

Inciter

Créé par le 31 mai 2016 | Dans : business

Le but est de renforcer la connexion du staff et de construire un climat bénéfique au entreprise. Par des activités de exercices de management, de éducations expérientielles, d’tâches sportives, culturelles, esthétiques ou inventives, de nombreuses vertus savent être mises en avant. Le team building assiste la conduite du stress, la homogénéité et l’pertinence d’groupe. Les opportunités qui peuvent conduire à la création d’un conférence de team building peuvent être variés. Les incidents d’groupe, la limitation du stress, ou le besoin de rapport relationnelle sont des situations qui obligent à la tenue d’un colloque. La relation de l’équipe et de ses désirs ou la connexion d’équipe, la solidarité entre les salariés sont renforcées via au team building. Les actions de team building se classent en trois points importants : La récompense, l’intégration de nouveaux coéquipiers et la gestion de accident, celui-ci est continu dans les phases de gestion du changement. Enfin, la dimension de culture, l’amélioration de la décision commune et l’adhérence à la doctrine de la société sont des situation qui peuvent justifier la tenue d’un réunion de team building. Lorsqu’il s’agit seulement de renforcer les affinités entre les salariés d’une équipe au lieu de que de animer une groupe, on parle alors de bonding d’équipe. On conçoit que le notion s’est changé avec le période et comprend à présent différents points. Le conférence est un temps de travail sur vos objectifs afin d’parvenir à un résultat de qualificatif. S’ils sont de adhésion, incentive ou notamment une conférence les cabinets conseils assistent dans la mise en place d’événements de valeur ajoutée. La cohésion d’équipe : ce sont d’tâches ou de sessions de d’échange permettant de créer ou de conforter une équipe pour de gagner les challenges présentés à l’accoutumé par le monde de l’société. Habituellement les cohésions d’équipes sont créés avec des entraîneurs spécialisés dans l’coexistence d’équipes ou uniquement sur la base d’tâches facilitant de développer les relations parmi les participants. L’incentive : Il s’agit grâce à un équipe ou un réunion, d’promouvoir une mécanique mobilisatrice, incitative à vos salariés en leur faisant participer un occasion étrangère du journalier. Les incentive s’incorporent dans le instant de travail, dans un séminaire. Classiquement, le team building est un laboratoire de cohésion d’équipe : en vue de stimuler vos unités, pour leur rapporter fraternité dans un situation confus, afin de construire des liens entre les individus, pour affermir l’esprit d’équipe et la entraide, pour que les salariés éduquent à plus se connaître ou parallèlement pour favoriser vos participants, après une période de travail. Ce catégorie d’activité a habituellement lieu durant un actualité corporate. Vous conduirez de la sorte les vertus de votre société, et édifierez un ambiance avantageux au boulot.

Aventure spatiale

Créé par le 09 fév 2016 | Dans : business

Les débuts de l’aventure spatiale ont été largement marqués par des préoccupations stratégiques liées à un contexte particulier, celui de la Guerre froide. L’affirmation d’une souveraineté, la volonté de s’imposer sur la scène internationale, la proximité stratégique avec le facteur nucléaire comme autant de garants de la sécurité nationale ont alors été des motivations fondamentales qui ont structuré les programmes américains et soviétiques et, dans une moindre mesure, français. Même si les raisons de développer aujourd’hui une capacité spatiale ont évolué par rapport aux premiers temps de l’ère spatiale, la rémanence du lien entre compétences spatiales et présence internationale reste forte. C’est ainsi que l’on retrouve des éléments de cet héritage dans la priorité que la Chine accorde à l’Espace. L’essor progressif des applications civiles au cours des années 1970 et leur autonomisation au sein de la politique spatiale ont mis en évidence la contribution des satellites au développement technologique et économique. L’exemple du Japon illustre parfaitement le premier point, tandis que celui de l’Inde est emblématique du rôle des technologies spatiales dans l’aménagement du territoire, qu’il s’agisse de fournir aux régions isolées des services spécifiques de télécommunications (télé-enseignement, télémédecine, etc.) ou de contribuer à l’essor des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Dans le même temps, les avancées scientifiques de la recherche spatiale ont créé le socle d’une coopération internationale qui intègre progressivement les nouveaux entrants. Enfin, les évolutions technologiques survenues depuis les années 1990 (microsatellites, nanosatellites, etc.), jointes à la présence croissante – même si elle reste limitée – d’acteurs privés, ont marqué le début d’une nouvelle époque caractérisée par la banalisation progressive des moyens spatiaux et de leurs usages, sur fond classique d’affichage de puissance. Cette logique peut aller jusqu’à l’exploitation, à des fins d’image, du lancement de satellites devenus des éléments de fierté nationale et des symboles de modernité, dans des pays qui maîtrisent au mieux quelques pièces du système spatial ainsi célébré. Source: organisation de séminaire.

Animation ou formation ? Quelques réflexions sur le team building

Créé par le 10 fév 2015 | Dans : business

Mon employeur a souvent recours au team building pour former ses équipes. Et je participe toujours avec plaisir à ces séminaires ludiques qui non seulement sortent un peu du quotidien, mais permettent également d’améliorer les performances (de l’équipe et de chacun de ses membres). Le team building était un échange gagnant-gagnant pour l’employeur et l’employé. Pourtant, il me semble avoir constaté un changement dans le domaine : aujourd’hui, si le team building reste profitable pour le salarié, il l’est souvent beaucoup moins pour l’employeur. En effet, le team building aide en théorie à améliorer l’esprit d’équipe et le fonctionnement d’un groupe. Dans la plupart des cas, il s’agit d’augmenter la capacité individuelle à collaborer de manière collective, et ce de manière réfléchie, efficace. Dans certains cas pourtant (notamment dans le cadre d’une création récente d’équipe), le but peut être de développer des rapports interpersonnels, d’apprendre à se connaître. En théorie, tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. Le team building présente un intérêt évident, tant pour le salarié que pour la direction. Cependant, dans la pratique, il en va très différemment. Le nombre de prestataires s’est considérablement accru ces dernières années, chacun voulant participer à ce marché prometteur. Les animations proposées se sont diversifiées au plus haut point, sans que la qualité suive toujours. On peut désormais, en matière de team building, déguster de la bière, faire un rallye, du parapente, une course au trésor, une murder party, une randonnée, de la plongée… Et tout cela est très bien (en théorie toujours), mais où est le sens de telles activités ? Une majorité de ces nouveaux organisateurs simplifie souvent le team building jusqu’à le considérer comme une simple animation. Or, le team building est loin de se résumer à cela : c’est avant tout une méthode. Tout le monde peut aller jouer durant une matinée, un jour ou davantage à des animations tantôt drôles, tantôt pleines d’adrénalines. Mais quel en est le bénéfice pour l’employeur, à part le bref dépaysement qu’il procure aux employés ? L’essentiel n’est bien évidemment pas l’activité en elle-même mais le fait qu’elle soit exécutée avec un objectif préalablement défini. Elle doit en tout état de cause permettre d’aborder par la pratique un ou plusieurs sujets sur lesquels l’entraîneur désire travailler. Il est donc décisif qu’elle se close par un débriefing, par le biais duquel le manager peut montrer les acquis et notamment entreprendre un transfert de compétences. En théorie, le séminaire est donc utilisé en vue d’arrêter des objectifs (personnels ou collectifs) et d’imposer des normes de fonctionnement pour l’équipe. Mais force est de constater qu’à l’heure actuelle, cette dernière partie, la plus importante, est passée sous silence, en raison de prestataires plus animateurs que formateurs. Allez sur l’Agence Incentive pour en savoir plus sur ces services.

Les français séduits par HSBC

Créé par le 10 fév 2015 | Dans : business

Passez-nous l’expression mais les Français qui avaient des comptes non déclarés dans les livres de la HSBC-Private Bank de Genève ont connu… des fortunes diverses. En observant le traitement opéré depuis novembre 2009 au fur et à mesure du décryptage des listings issus de la banque suisse, on s’aperçoit que les autorités françaises ont nettement privilégié la voie fiscale à la voie judiciaire. Résultat, depuis le début de l’affaire, 2.300 dossiers de contribuables surpris sur les listes HSBC-PB ont fait l’objet de contrôles. Et 300 millions d’euros ont été recouvrés grâce à cette seule source. Il s’agit là des données les plus récentes, communiquées au ministère des Finances par le cabinet de Michel Sapin. Et cela n’est pas terminé. Le sort des dossiers contrôlés est cependant intéressant à connaître dans le détail. Une note de synthèse de la Direction nationale de vérification des situations fiscales (DNVSF) datée du premier août dernier et que « l’Obs » a pu consulter éclaire nettement les options choisies. 875 dossiers avaient à cette date étaient contrôlés pour un montant de 2.567.687.903 dollars (2,2 milliards d’euros) d’avoirs. Il apparaît que trois scénarii étaient possibles. Sur ces 875 dossiers contrôlés, 569 (65%) ont fait l’objet de régularisation, c’est-à-dire que les contribuables, intimidés ou parfois en se faisant tirer l’oreille, ont payé les pénalités et fait rapatrier les fonds en France. Cette voie a par exemple été choisie par l’acteur Gad Elmaleh dont il faut noter que les 80.000 euros d’encours faisaient de lui un « petit » compte, au montant deux fois inférieur à la moyenne des avoirs détenus par chaque client français à HSBC-PB. 258 dossiers (29%) ont été traités en dossiers de dénégations, c’est-à-dire qu’une taxation d’office pouvant aller jusqu’à 60% a été appliquée, le tout dans une ambiance nettement moins cordiale que dans le précédent cas. Les contribuables concernés ont également dû payer les pénalités et dû faire rapatrier les fonds en France. Enfin, 48 dossiers (5%) ont été transmis aux services d’enquêtes judiciaires chargés de la fraude fiscale. Il s’agit notamment du cas d’Arlette Ricci et des affaires qui seront examinées par la 32eme chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris. Il faut noter que la voie judiciaire n’a été choisie que pour les dossiers dans lesquels la volonté de dissimulation était manifeste. Par ailleurs, il faut rappeler que les dossiers de fraude fiscale envoyés au tribunal ont suivi un chemin particulier. Comme le prévoit une particularité parfois décriée du droit français, ces cas passent en effet devant la commission des infractions fiscales (CIF), organisme dépendant du ministère des finances et surnommé « le verrou de Bercy ». Cette commission donne son feu vert à d’éventuelles poursuites pénales. Seul le ministère du Budget peut donc être à l’origine d’une plainte. Le président de la CIF, devant une commission parlementaire, avait récemment indiqué qu’il n’y a pas lieu de poursuivre pénalement l’ensemble des faits de fraude fiscale et que si un redressement fiscal était pénible, une traduction devant la justice pénale était bien plus infamante et qu’il convenait donc de la réserver aux faits les plus répréhensibles… Par ailleurs, rappelons qu’en novembre dernier, les juges Daieff et Bilger ont mis en examen HSBC-PB pour démarchage bancaire illicite et blanchiment de fraude fiscale. Selon « Le Monde », 8.936 Français « couvés par au moins 24 gestionnaires de comptes » ont désormais été identifiés dans les listings HSBC-PB. La proportion des cas traités par l’administration fiscale (95%) et par la voie judiciaire (5%) devait sensiblement rester la même dans les mois qui viennent. Il faut d’ailleurs souligner que les contribuables renvoyés devant le tribunal font également l’objet de redressements fiscaux. Les comptes dissimulés dans ces cas-là leur coûtent très cher.

La pêche et la santé en question

Créé par le 16 déc 2014 | Dans : business

La durabilité de la pêche et de l’aquaculture au service de la sécurité alimentaire et de la nutrition. Le poisson, qu’il soit produit dans le cadre d’activités de pisciculture/d’aquaculture ou capturé dans les stocks sauvages marins ou dulcicoles, est une source fondamentale de protéines et de nutriments essentiels, et ses qualités nutritionnelles comme ses autres vertus pour la santé sont de plus en plus reconnues. Il présente l’un des meilleurs taux de conversion d’aliments en produit alimentaire de haute qualité. Le poisson et les produits dérivés assurent des revenus et des moyens d’existence à de nombreuses communautés à travers le monde. Que ce soit aujourd’hui ou demain, la contribution de la pêche et de l’aquaculture à la sécurité alimentaire et à la nutrition dépend de nombreuses interactions entre plusieurs questions relevant de l’environnement, du développement, de l’action publique et de la gouvernance. La nécessité de nourrir une population mondiale de plus en plus nombreuse et de satisfaire une demande croissante de poisson pèse sur les ressources naturelles et menace la durabilité du développement des pêches marines et continentales et de l’aquaculture. Elle appelle en outre à résoudre plusieurs problèmes de gestion des chaînes de valeur du poisson, pour que celles-ci puissent contribuer à concrétiser le droit à l’alimentation des communautés de pêcheurs et à mettre le poisson à la disposition de tous. Enfin, elle remet en cause les rôles et les contributions des différents acteurs (communautés de pêcheurs, petits exploitants, entreprises internationales de pêche, etc.) dans un secteur très diversifié et hétérogène, sujet à d’importantes inégalités. Dans ce contexte, le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) a demandé en octobre 2012 au Groupe d’experts de haut niveau sur la sécurité alimentaire et la nutrition de réaliser une étude sur le rôle de la durabilité de la pêche et de l’aquaculture dans la sécurité alimentaire et la nutrition. Cette étude devait être pratique, concrète et orientée vers l’action publique et prendre en compte les aspects environnementaux, sociaux et économiques de la pêche, y compris de la pêche artisanale et comporter un examen du développement de l’aquaculture. Étant donné l’importance du poisson pour la sécurité alimentaire et la nutrition, que faudrait-il faire pour préserver, voire améliorer cette contribution, aujourd’hui et à long terme, compte tenu des défis que doivent relever les secteurs de la pêche et de l’aquaculture en matière de durabilité et de gouvernance et au vu des contraintes économiques et des situations démographiques auxquelles ils doivent répondre? Telle est la question à laquelle on s’efforce de répondre dans le présent rapport.

TGV Air, quand la SNCF veut concurrencer l’aérien

Créé par le 16 déc 2014 | Dans : business

« Nous assurons ainsi les correspondances avec une reprotection gratuite sur le vol suivant en cas de retard du train. A l’inverse, les clients peuvent prendre un train plus tard en cas de retard d’avion », poursuit Christophe Pouille. Quant au prix, impossible de le connaître précisément, il est inclus dans celui du billet d’avion. Toutefois, la grille tarifaire du TGV AIR est beaucoup plus simple que celle des trains classiques. Un tarif unique est fixé en début d’année en fonction de chaque gare. Libre ensuite à la compagnie de facturer le montant qu’elle juge adéquat à son client. Pour la SNCF, c’est une bonne affaire, car le panier moyen est beaucoup plus élevé que celui d’un TGV traditionnel. Peut-être à cause des voyageurs professionnels, qui réservent souvent plus tard. Dans un entretien accordé en 2011, l’ancienne responsable du service TGV AIR dévoilait que 24% des ventes étaient réalisées dans les agences de voyages et 13% dans les agences en ligne. Le reste se répartissait entre le site web de la compagnie (43%) et dans les agences de la compagnie (20%). Ces chiffres ont certainement évolué, mais le nouveau responsable refuse de nous les communiquer. Néanmoins, ce service est indéniablement un atout pour les agences de voyages de province, qui peuvent ainsi proposer à leurs clients de nouvelles compagnies qui ne viendront pas se poser dans l’aéroport de leur région. D’autant que de nouveaux opérateurs devraient certainement rejoindre ce partenariat entre le rail et l’air. Source: http://www.challengecommercial.com

Le difficile choix des ressources humaines

Créé par le 27 nov 2014 | Dans : business

Une semaine, un séminaire. Je les enchaîne à un rythme effrayant, ces derniers temps. A croire que mon entreprise a gagné un lot de séminaires qu’elle doit utiliser avant la fin de l’année ! Mais bon, je ne vais pas m’en plaindre : ces séances sont en général très formatrices. La preuve ? Le dernier auquel j’ai assisté était consacré à l’audit des ressources humaines. Un sujet pour le moins complexe et plein d’incertitudes. Une analyse méthodique des conditions et des formes de contribution productive des employés : voilà comment on pourrait définir l’audit des RH. L’objectif économique de ce dernier est évident : augmenter cette contribution via la mise en place de certaines actions, notamment par un meilleur contrôle des coûts. Le montant de la masse salariale est un problème constant pour toute entreprise et l’allègement de ce montant est évidemment un problème de poids, puisqu’il est souvent perçu par les employés comme une atteinte à la qualité, de vie et de travail. C’est dans ce cadre tendu qu’intervient l’audit des RH, qui ne fait que souligner le problème aux yeux de tous. En effet, qui dit audit des RH, dit insuffisance de la part des employés : leur contribution est estimée par la direction suffisamment criticable pour mériter une étude par une société prestataire. Vous l’aurez deviné : cette activité intrusive n’est pas faite pour apaiser les tensions hiérarchiques ; une distance entre dirigeants et dirigés se fait jour. Or, ces derniers ne constituent pas une foule au comportement prédictible : elle réagit à son environnement. Ses réactions doivent donc être prises en compte, non seulement dans l’interprétation des données, mais même dès leur recueil ! Une méthodologie préalablement pensée apparaît nécessaire pour obtenir un résultat valide. Difficile que de mettre en oeuvre un audit des RH, mais une bonne préparation semble être la condition sine qua non pour une bonne compréhension des résultats, et surtout une prise de décision favorable à l’entreprise. Si cette conclusion est a priori évidente, il semble bon de préciser que la plupart des audits RH présentent de sévères lacunes méthodologiques dans le domaine, et ce même de la part des grandes enseignes spécialisées dans le domaine !

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