loisirs
Articles archivés
Articles archivés
Créé par cmonaktu le 07 avr 2017 | Dans : loisirs
Quand les habitants de Pontoise lèvent le nez dans la rue, ils ne voient qu’un ciel tout bête, sans histoire et vide de sens. Mais pour moi, ce ciel-là sera à jamais un endroit extraordinaire. Car c’est là que, dernièrement, j’ai fait un vol en avion de chasse. Et autant le dire : ce fut pour ma part une de ces expériences dont on se souvient jusqu’à son dernier jour ! Cette expérience prodigieuse m’a conduit à voir tout le chemin parcouru par l’être humain ces derniers siècles. Car c’est franchement saisissant, de se rendre compte combien notre monde est devenue plus vivable depuis la révolution industrielle. Dans un passé pas si lointain, la vie des hommes se résumait en général à cultiver la terre. L’horizon se résumait à un lopin de terre qui ne nous appartenait souvent même pas. C’était une vie épuisante et frugale, et où l’on travaillait très jeune. Les hommes ne voyageaient qu’en de très rares occasions : ils passaient le plus souvent toute leur existence dans le même village. Depuis cette époque, cependant, les choses ont bien changé : nous vivons désormais dans un luxe inimaginable. Imaginez : notre fameux mal du siècle est un simple mal de dos, nous avons des vacances, nous surfons sur le web, nous avons un tout à l’égout et de l’eau chaude, et nous mangeons asiat’ dès que l’envie nous prend ! La vie humaine est carrément méconnaissable à tout point de vue ! L’humanité a connu durant l’essentiel de son Histoire une vie inclémente, mais est brusquement passé, en quelques décennies, à une vie de faste tout à fait extravagante. Assurément, il y a encore des lacunes. Mais il faudrait quand même apprendre à percevoir le confort dont on jouit au quotidien, plutôt que de constamment nous focaliser sur ce qui nous manque : nous sommes véritablement vernis d’être nés à notre époque ! Et la qualité de vie n’a de cesse de s’intensifier. Qui aurait deviné, il y a cinquante ans, qu’il nous serait un jour possible de faire un vol en avion de chasse en guise d’amusement ? Si vous aimez les expérience insolites, voilà d’ailleurs le site du prestat’ de ce baptême en avion de chasse.
Commentaires fermés
Créé par cmonaktu le 16 nov 2016 | Dans : loisirs
Les rêves sont faits pour être réalisés. Et dimanche dernier, j’en ai réalisé un vieux lors d’un saut en chute libre à Castres. Je n’en avais encore jamais fait, et j’ai adoré cette toute petite minute qu’a duré le saut en lui-même. Pourtant, l’aventure a débuté à mon sens bien avant le saut proprement dit. Ca survient le matin même, lorsqu’on ouvre les yeux et qu’on est obsédé par cette pensée : « aujourd’hui, je vais sauter depuis un avion qui n’a aucun problème technique : je le ferai juste pour le plaisir, et j’ai en plus payé pour ça ». Je peux vous assurer qu’une fois venue, cette pensée tourne en boucle dans votre esprit ! A notre arrivée, à ma femme et moi, l’équipe a fait signer à chacun de nous une décharge précisant que nous ne les poursuivrions pas en justice si nous faisions une toile de Pollock avec mon sang, si je m’écrasais par inadvertance au sol. La grande classe ! Nous avons suivi le briefing sur les consignes de sécurité à respecter une fois en vol, et après ça, les choses se sont corsées. Nous sommes montés dans l’appareil, tout harnachés. J’ai commencé à avoir chaud. Ce n’était pas dû à l’équipement. J’adore prendre l’avion, mais les vieux coucous, ce n’est pas trop mon truc, de manière générale. Bref, on s’est entassés du mieux possible à l’arrière et on a décollé. Je ne sais combien de temps le vol a duré, mais subitement, un moniteur a ouvert la « porte » (un simple rideau, en fait) et le vide est devenu une réalité impossible à oublier. Le « portier » m’a fait signe que c’était mon tour. Je me suis approché de la porte, j’ai repensé aux règles, et me suis retrouvé finalement face au vide. La scène paraissait improbable, au point que je me suis demandé l’espace d’un instant si je n’étais pas encore dans mon lit, profondément endormi. Mais une seconde plus tard, je chutais à plus de 200 km/h, et ça, aucun rêve ne pourrait inventer les sensations qu’on éprouve dans un tel moment. Je tombais tellement vite que l’air était devenu un objet sur lequel s’appuyer pour se déplacer ! Ca n’aura duré qu’un très bref moment, mais j’ai rarement vécu un moment aussi intense que celui-là dans ma vie ! Si vous voulez vous aussi ressentir les plaisirs de la chute libre, je vous mets le lien vers le site par lequel je suis passé pour ce baptême de saut en parachute. Suivez le lien pour leur contact.
Commentaires fermés
Créé par cmonaktu le 24 oct 2016 | Dans : loisirs
Née en 1989 en Argentine et tout fraîchement diplômée de la célèbre Saint Martin’s School de Londres, cette artiste a su se prendre au jeu des selfies diffusés sur Instagram et prendre au piège toute une communauté de followers qui a cru à sa performance et à ses posts. Son personnage de fiction n’a pourtant rien de vrai sinon de se faire le miroir du langage Internet formaté par les stars (de Kim Kardashian en passant par Gwyneth Paltrow) et par les jeunes starlettes en rêve de succès. Ayant préparé minutieusement la mise en scène de l’histoire fictive d’une blonde faussement narcissique et provinciale qui vient de débarquer à Los Angeles en quête de succès, pendant plus d’un an Amalia va lui inventer une vie (entre drogue, insécurité, chirurgie esthétique, puis retour au bien-être et à la famille) pour mieux montrer l’envers des réseaux sociaux et leurs caricatures aussi vraies que natures. On sera à l’opposé du travail de Francesca Woodman (1958-1981) par exemple dont les merveilleux clichés fantomatiques ont encore aujourd’hui le pouvoir de créer cette inquiétante étrangeté. Cette artiste qui s’est donné la mort à 22 ans aura laissé une œuvre intime et ambitieuse qui rend à l’acte de photographier toute sa portée poétique et mystique digne du rapprochement par Roland Barthes entre la photographie et la mort. Dans les chambres claires de son imaginaire, Francesca se prend en photo le corps pour ne plus faire qu’un avec le décor, entre présence et absence, souffle et silence. Au-delà du parcours historique, la visite se déclinera selon différents parcours thématiques. En plus de l’attendu renversement des positions homme-femme et voyeuriste-performeur, le visiteur pourra entre autres choisir de s’intéresser plus spécifiquement au rapport entre la photographie qui fige le temps et les représentations vivantes (de la danse aux happenings). Pourquoi doit-on photographier un évènement éphémère et comment doit-on photographier ces moments suspendus de temps ? Un grande partie de l’exposition revient sur le travail de Harry Shunk (1924-2006) et János Kender (1938-2009), de Babette Mangolte (1941-), de Yayoi Kusama (1929-), sans oublier Félix Nadar (1820-1910), pour montrer comment les photographes collaborent avec d’autres artistes (metteur en scène, chorégraphe, plasticien, acteur, danseur… ), de Charles Deburau, Sarah Bernhardt en passant par Niki de Saint Phalle, Trisha Brown, Yvonne Rainer ou Merce Cunningham, essayant d’apporter quelque chose en plus à ce que l’œil humain ne peut percevoir ou conserver, utilisant au-delà des contraintes du cadre les ressources propres au medium et à son écriture de la lumière comme le rappelle l’étymologie grecque du mot « photographie ». Cette collaboration pourra trouver sa plus belle conclusion avec la double-signature photographique d’Eikoh Hosoe (1933-), un des grands noms de la photographie japonaise, et Tatsumi Hijikata, le chorégraphe et fondateur du mouvement buto. Le travail d’Hosoe et Tatsumi dépasse le besoin narcissique de la reconnaissance publique et artistique. Il s’agit de faire sortir la danse des traditionnels espaces du théâtre no et du kabuki afin d’exprimer les problématiques nouvelles auxquelles fait face le Japon après les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki. De ces clichés, se révèle une beauté du fictif exagéré (costumes, maquillages, poses) dans un espace réel contemporain. L’exposition n’oubliera pas, bien entendu, les happenings et la dimension politique de ces performances contre la guerre ou le nucléaire qui ont fait les heures de gloire des années 1960 et 1970. Prises sur le vif, elles ont pour fonction de rappeler l’efficacité d’une performance pour la force symbolique et médiatique de ses images. D’autres manières de photographier politiquement l’acte de performer seront évoquées, avec notamment l’exemple du travail du photographe ukrainien Boris Mikhaïlov (1938-). Connu pour sa photographie sociale et documentaire de l’époque communiste et post-communiste, il a également fait des autoportraits pour critiquer l’idéologie de l’homme idéal russe, sous-entendu le travailleur au contraire de l’intellectuel. « J’ai pensé que si vous critiquez quelqu’un, il faut commencer par vous-mêmes » d’où des photographies qui ne se cachent pas derrière des persona mais mettent en scène le corps nu et grotesque pour aller au bout du ridicule et questionner le soi dans un contexte socio-historique dans lequel tous doivent jouer un rôle figé. De même, avec la série de photographies où il se prend en compagnie de ses proches en vacances en Crimée, Mikhaïlov s’amuse à faire du faux (avec des poses pour l’appareil photographique) avec du vrai (de vrais vacances et de vraies capacités de performance héritées du temps du communisme) pour brouiller les limites de la représentation et de sa réception. Cette critique sociale constitue un des autres grands thèmes de l’exposition, avec des artistes plus contemporains comme le jeune suisse Romain Mader (1988) qui s’amuse avec les clichés de l’industrie matrimoniale du web en construisant photographiquement une ville imaginaire, sorte de Las Vegas ukrainien. Il se met en scène dans une narration fictive aussi fausse dans son contenu qu’elle est kitsch dans sa mise en scène. Avec plus de 500 images couvrant plus de 150 ans de photographies, cette très belle exposition a le mérite d’offrir autant d’exemples incontournables de l’histoire de cet art que de proposer des œuvres de jeunes artistes qui tous apportent leur pierre à l’édifice du thème proposé sans jamais l’épuiser. C’est avec nostalgie, poésie, curiosité, sensibilité, incongruité, critique et humour que tous ces photographes se font et font le portrait de ce qu’il y a encore d’unique et d’essentiel à l’art de photographier. Le corps se fait espace de métamorphoses à l’infini chez Samuel Fosso (1962-), sculpture éphémère chez Erwin Wurm (1954-), érotique voilée chez Man Ray (1890-1976), dévoilée chez Jimmy de Sana (1949-1990) ou masquée chez Linder Sterling (1954-), briseur de tradition chez Ai Weiwei (1957-), masque rimbaldien du double délocalisé chez David Wojnarowicz (1954-1992) et bien d’autres.
Commentaires fermés
Créé par cmonaktu le 02 juil 2015 | Dans : loisirs
C’est étrange, quand on y réfléchit. Si on m’avait averti il y a encore trois ans que j’assisterais un jour à un cours de cuisine, je n’y aurais pas cru une seconde. Et j’aurais eu tort, puisque c’est exactement ce que j’ai fait la semaine dernière, à Nice. Pour comprendre à quel point c’est étrange, il faut comprendre que la cuisine et moi, il n’y a encore pas si longtemps, c’était un peu comme Sarkozy et la délicatesse : on ne se connaissait pas. Et je n’arrivais pas à saisir pourquoi certaines personnes se fatiguaient aux fourneaux durant des heures pour ne passer en définitive que quelques minutes à goûter à leur plat. Ça me dépassait tout à fait. Et puis un jour, j’ai essayé de m’y mettre. Je voulais comprendre ce qu’il pouvait bien y avoir d’amusant dans cette occupation. Et là, j’ai vraiment compris. J’ai compris que cela pouvait pas mal servir de cuisiner. On se laisse vite prendre au jeu. Au début, on suit les dosages au mot près, pour ensuite se laisser guider par son inventivité. Aujourd’hui, je peux le dire : j’aime le fait de cuisiner. Cela me détend, lorsque j’éprouve le besoin de me déconnecter. J’aime penser à des associations d’aliments ; j’aime le fait de me laisser porter par mes envies du moment. Cette ardeur culinaire a pris tant de place que je regarde même régulièrement les émissions de télé qui parlent de cuisine ou de pâtisserie. Elles m’aident à m’ouvrir l’esprit. Je crée alors dans ma tête les plats les plus improbables. S’ils sont en général immangeables quand je prends la peine de les cuisiner, peu importe. Je n’ai jamais eu la prétention de devenir un grand cuisinier. Mitonner un plat n’est en réalité qu’un alibi. Ce qui importe vraiment, c’est d’apprécier le moment. Le fait d’avoir les mains dans le cambouis et de ne plus penser à rien, d’être dans le moment présent. Si vous n’avez jamais fait de cours de cuisine, je vous conseille en tout cas de tenter l’aventure. On ne s’y embête pas une seule seconde, et les gestes du chef permettent clairement de perfectionner sa technique. Pour ceux qui sont intéressés, voilà la page du cours de cuisine à Nice que j’ai suivi. Allez sur le lien pour en savoir plus.
Commentaires fermés
Créé par cmonaktu le 16 déc 2014 | Dans : loisirs
Je ne suis pas un geek, contrairement à ce que certains pensent. Si je passe des heures sur mon ordinateur, ce n’est pas pour les réseaux sociaux ou le développement web. Non, si je passe une grande partie de ma vie sur mon ordinateur (hors travail), c’est uniquement pour jouer à Prepar3D. Si le nom ne vous dit rien, c’est que vous n’avez pas la même passion : c’est l’un des simulateurs de vol les plus poussés qui soient. Cette passion pour l’aviation n’est pas nouvelle : je me souviens encore des premiers Flight Simulator, quand le décor était réduit à une bouillie de pixels, et limité à une palette de dix couleurs. Vous comprendrez donc à quel point j’ai été en joie lorsqu’on m’a offert en cadeau une expérience de simulateur de vol d’avion de chasse. Présentation de cette activité hautement insolite, qui est unique en Europe. Cela se passe à la « Fighters Academy », à Lyon. L’ami qui m’avait offert cette activité m’accompagnait, car il avait lui aussi réservé une place pour le même jour. L’expérience commence ici bien avant d’entrer dans le simulateur puisque, à notre arrivée, on nous a remis un équipement de vol complet : combinaison, chaussures, casque, et harnais. C’est donc vêtus de pied en cape que nous avons gagné la salle de briefing, où nous avons reçu une formation succincte aux simulateurs. Mon ami étant lui aussi un passionné, qui plus est orienté avion de chasse, nous n’avons pas eu de mal à suivre. On nous a ensuite fait découvrir nos appareils respectifs : des cockpits intégraux, dotés même d’une verrière, avec à l’intérieur un tableau de bord reproduisant parfaitement celui d’un F18. Une fois à l’intérieur, il n’y a plus aucune trace de l’illusion, et on oublie rapidement qu’on est à bord d’un simulateur de vol. Car le cockpit est en effet placé devant un écran semi-sphérique, et offre au pilote une vue à 180°. Où que porte le regard, l’illusion est parfaite.
J’effectue un décollage tout en douceur, m’essaie à réaliser quelques tonneaux. L’effet est saisissant. Si le simulateur n’est pas sur vérins, le fait que l’écran entoure le pilote fait basculer l’intégralité du paysage lorsqu’on change de trajectoire. L’illusion est parfaite, et on oublie rapidement qu’il s’agit seulement d’un jeu. Surtout quand votre ami débarque sur le radar, et s’apprête à vous prendre en chasse ! Un immelmann, boucle, looping, et je me retrouve derrière lui. Le chasseur devient la proie. Il croyait vraiment avoir aussi facilement un maître de la simulation ? Si vous souhaitez en savoir plus, je vous laisse le lien vers ce simulateur de vol.
Commentaires fermés
Créé par cmonaktu le 27 nov 2014 | Dans : loisirs
C’est à l’occasion d’une randonnée en quads entre amis en Vendée, (une excursion qu’avaient organisés les amis qui vivaient là) que j’ai découvert une des nombreuses curiosités que compte la France : le passage du Gois. Qu’est-ce que ce mystérieux passage ? C’est tout simple. Pour partir à la découverte de l’île de Noirmoutier, deux solutions sont possibles. Franchir le pont, disponible à toute heure du jour et de la nuit… ou bien emprunter le passage du Gois. Ce chemin qui sort de l’eau à marée basse est un parcours magique, mais il vaut mieux être prudent et vigilant aux horaires de marée ! Deux origines pour ce curieux nom de Gois. Soit il vient de « gué », désignant un passage franchissable en eau basse ; soit il vient du verbe « goiser », qui signifie en patois noir-moutrin se mouiller les pieds, patauger. Cette véritable route de près de 4,5 kilomètres de long est immergée à marée montante et la hauteur des eaux qui la recouvrent peut varier de 1,30 à 3,50 mètres, suivant la force des marées. En se retirant, l’océan laisse derrière lui une vue étonnante. Il y a d’abord cette route dont le tracé est incurvé, formant deux virages, puis il y a ces étranges refuges. Ce sont soit des « mâts de perroquets », simples poutres verticales scellées dans des blocs de maçonnerie, de grosses poutres en quelque sorte, également scellées, surmontées d’une véritable plateforme où peuvent se réfugier les éventuels naufragés qui se seraient laissés surprendre par la montée des eaux. Et puis, tout autour, s’étendent des hectares de sable où se précipitent les pêcheurs, alors transformés pour l’occasion en ramasseurs-cueilleurs. On trouve des traces historiques de ce Gois, de ce passage aménagé traversant la baie de Bourgneuf, sur des cartes militaires datant de 1709. Mais c’est véritablement au XXe siècle que cette route a été complètement empierrée et pavée tandis que deux rampes étaient fabriquées. L’une pour quitter le continent, à La Crosnières, sur le territoire de la commune de Beauvoir-sur-Mer, et l’autre pour monter sur l’île de Noirmoutier, à La Bassotière. C’est au mois de juillet 1973 que le Tour de France cycliste a emprunté ce passage pour la première fois ! Et c’est au mois de novembre 2014 que je l’ai emprunté en quad, et effectué la dernière partie de la traversée dans des gerbes d’eau, tandis que tout autour de nous la marée montait ! Une escapade exaltante ! C’était seulement la seconde fois que je montais sur un quad, mais j’apprécie décidément bien ces petits engins capables d’affronter n’importe quel terrain. Je me tâte même à en refaire près de chez moi : j’ai vu qu’il était possible d’en louer. Pour ceux que cela intéresse, je vous laisse le lien vers le site qui propose la randonnée en quad.
Commentaires fermés