Rentrée politique en Corse

Créé par le 09 sept 2015 | Dans : politique

Mardi dernier, j’ai été envoyé à un congrès à Ajaccio où j’ai eu l’occasion de parler de l’actualité avec plusieurs participants, et surtout du flux de migrants vers l’Europe (qui, semble-t-il, hante toutes les conservations). J’ai été surpris de voir lors de l’échange que beaucoup amalgamaient patriotisme et nationalisme. Une confusion qui n’a d’ailleurs pas manqué de causer d’importants malentendus, et cela se comprend aisément. Car si les deux concepts peuvent éventuellement être accolés, ils ne se confondent pas. Le patriotisme définit la dévotion de son pays, un attachement qui implique que l’on est décidé à l’avantager. Il est régulièrement confondu avec le nationalisme, mais c’est en réalité une idée beaucoup plus vieille, qui jouit d’un attirail théorique moins imposant. Le nationalisme présume que les nations existent comme entités reconnues; le patriotisme, en revanche, peut simplement signifier l’attachement à une région, une bourgade ou à une manière de vivre et n’a pas besoin d’impliquer l’idée précise de « pays ». Le patriotisme est plus un sentiment qu’une opinion politique, en fait. On pourrait bien entendu croire qu’il prospère dans lignée directe du conservatisme, mais il faut se souvenir que les régimes communistes ont fait appel au loyalisme patriotique. Ainsi, par exemple, l’Union Soviétique l’a mis à l’honneur au cours de la Grande Guerre, dite Patriotique (la 2eme Guerre mondiale). Si j’ai un seul regret pour ce congrès à Ajaccio, c’est de n’avoir pas eu le temps de profiter de la destination. Voilà bien un truc qui me crispe : me déplacer pour un séminaire et manquer de temps libre pour explorer le coin ! J’espérais naturellement voir un peu plus la destination (d’autant plus que je n’y étais jamais allé). Cependant, nous avons passé la plupart de notre temps dans des salles de congrès. Et pour bien enfoncer le clou, dans des salles montrant une superbe vue par la fenêtre ! Je crois que mon employeur est parvenu à renouveler le supplice de Sisyphe. Heureusement que l’organisation était magistrale, car côté emploi du temps, nous avons été nombreux à grincer des dents ! Tentez l’aventure de ce type de séminaire en Corse si cela vous dit, suivez le lien pour le site de l’organisateur.

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Et nos valeurs ?

Créé par le 09 sept 2015 | Dans : société

Symbole de résistance d’une France qui est et demeurera avant tout une idée, qui continuera à vivre tant que des Français, humbles ou illustres, la feront vivre, l’anniversaire de l’appel du 18 juin est un formidable enseignement pour toutes celles et tous qui se battent pour une certaine idée de la politique. Pour nous qui demeurons convaincus que le gaullisme, cet idéal de la « France éternelle », a préexisté au Général et lui a survécu, l’Appel du 18 juin reste par excellence un geste fondateur d’une actualité intacte car il rappelle la nécessaire exigence de résistance, de vérité et d’intégrité, dont devraient répondre nos dirigeants devant les Français. Les nombreuses affaires politico-financières, mettant en cause pèle-mêle anciens candidats à l’élection présidentielle, ministres en exercice, chefs de partis, trublions du business, caciques et entourages, jettent injustement le discrédit sur les élus honnêtes, de loin les plus nombreux, et font monter inexorablement la colère et l’abstention dans notre pays. Face à la défiance toujours plus grande, qui s’est aggravée depuis l’élection de François Hollande, entre une classe politique accusée par les Français de se servir avant de servir et le peuple, nous, gaullistes, souhaitons un renouvellement de celle-ci. Nos concitoyens, en particulier les jeunes qui pour beaucoup voient leur avenir hors de France, vivent après chaque élection les mêmes désillusions de politiciens qui se gargarisent avant le vote de toujours plus de promesses pour, une fois parvenus au pouvoir, les trahir sans aucun scrupule. L’appel du 18 juin est un symbole de liberté, c’est-à-dire de résistance à la pseudo-fatalité. Notre pays n’est plus libre de ses choix fondamentaux. Sans légitimité, sans pouvoir de faire ou de défaire, sans capacité ni surtout volonté dans ses sphères dirigeantes de dire non à des technocrates non élus, la France sombre. Notre pays doit savoir dire non, car « à force de dire oui à tout, on disparaît soi-même », selon l’impérissable mot du Général de Gaulle. Et l’Europe comme la mondialisation ne nous condamnent pas, comme ne cessent de l’ânonner les chiens de garde de la pensée unique, au renoncement et à la dépendance. Au contraire, c’est en affirmant et en s’appuyant sur ce que nous sommes que nous parviendrons, comme tous les pays qui tirent leur épingle du jeu, à surmonter l’incertitude des temps. Nos représentants doivent placer d’urgence au cœur de leur projet le combat pour un dévouement sans faille à l’intérêt public face aux gaspillages, aux dépenses somptuaires et à l’assistanat, et cela passe nécessairement, au préalable, par la reconquête de notre liberté.

Naissance de la France libre

Créé par le 09 sept 2015 | Dans : société

Cet article a été précédemment publié dans la revue L’Histoire. Les propos de Jean-Louis Crémieux-Brilhac sont recueillis par Jean-Pierre Azéma. Rallié à de Gaulle en 1941, Jean-Louis Crémieux-Brilhac est devenu l’historien de la France Libre. Il analyse et raconte ces premiers mois à Londres durant lesquels le Général fonde la résistance extérieure. L’Histoire: Qui est de Gaulle lorsqu’il arrive à Londres le 17 juin? Jean-Louis Crémieux-Brilhac: De Gaulle à cette date est le sous-secrétaire d’État à la Défense nationale du gouvernement Paul Reynaud. Avec Georges Mandel, il a été l’un des représentants les plus énergiques de la résistance aux Allemands, partisan de continuer la guerre à outrance. Le gouvernement britannique tenait à ce que, si le gouvernement de Bordeaux rompait l’alliance, il y ait une présence française auprès de lui dans le camp allié à Londres, capitale de la résistance à Hitler. Y résidaient déjà des dirigeants de tous les pays occupés par l’Allemagne en Europe: Norvège, Belgique, Pays-Bas, Pologne. Le 17 juin, quand Charles de Gaulle arrive à Londres, les dirigeants britanniques espèrent encore, en tout cas le ministre des Affaires étrangères Halifax et le Foreign Office, que Pétain jugera inadmissibles les termes imposés par les Allemands et que la France continuera la lutte. Les Britanniques ménagent le gouvernement français. C’est d’ailleurs Churchill en personne qui finira dans la matinée du 18 juin par imposer la diffusion de l’appel de De Gaulle face à une prudente réserve de tout le cabinet de guerre. Nombreux étaient ceux qui estimaient que de Gaulle étant persona non grata à Vichy, il valait mieux qu’il se taise. L’H.: Pourquoi Churchill soutient-il de Gaulle? J.-L. C.-B.: Churchill, à cette date, espère que des parlementaires français vont atteindre Alger et, soutenus par les proconsuls français dans l’empire, continuer la guerre. S’il choisit de Gaulle, c’est qu’il le connaît bien. Il l’a rencontré à quatre reprises quand il était sous-secrétaire d’État à la Défense, à partir du 5 juin 1940, deux fois à des conseils suprêmes interalliés à Briare et à Tours et deux fois à Londres. Churchill a été très impressionné par de Gaulle. Dans un télégramme confidentiel adressé à Roosevelt, Churchill parle de De Gaulle comme d’un général plein d’allant qui lui donne l’espoir de voir le gouvernement Reynaud, sous son influence, continuer la lutte. Donc, le 17 juin, il l’accueille à bras ouverts à Downing Street comme le premier représentant du gouvernement défunt de la IIIe République, mais en espérant qu’il ne sera pas le seul. L’H.: Le discours du 18 juin a-t-il été improvisé? Ou longuement mûri? J.-L. C.-B.: Il ne fait pas de doute que le discours du 18 juin est le produit d’une très longue maturation qui s’est poursuivie dramatiquement à mesure que les forces allemandes envahissaient la France. Cette réflexion remonte bien avant la guerre. De Gaulle, en 1934, avait publié un livre intitulé Vers l’armée de métier: il y soutenait l’idée que l’avenir militaire était à la guerre de mouvement et non plus à la guerre de tranchées, dépassée du fait de la motorisation ; le moteur bouleversait la stratégie. Par conséquent, l’armée française ne devait plus être seulement une armée défensive axée sur la ligne Maginot, mais devait aussi se constituer une force de frappe à base d’unités motorisées, essentiellement des blindés. Lorsque la guerre a éclaté, de Gaulle a été nommé commandant des chars de l’armée d’Alsace et il a cru bon d’adresser en novembre 1939 un mémorandum intitulé « L’avènement de la force mécanique » au président du Conseil Daladier et aux généraux Gamelin et Georges, commandants en chef des armées, pour leur rappeler que la transformation de l’armée française était urgente. Le général Georges a annoté son mémorandum des mots suivants: « Intéressant mais la reconstruction n’est pas à la hauteur de la critique! » Fin janvier 1940, n’ayant pas de réponse, de Gaulle, esprit rebelle qui ne craignait pas d’affronter la discipline, a pris sur lui d’envoyer ce mémorandum à 80 personnalités politiques pour en appeler de l’autorité du politique sur le militaire. Le 10 mai 1940, quand les Allemands lancent leur offensive à l’Ouest, de Gaulle est chargé d’improviser une quatrième division cuirassée. Il remporte avec elle un succès remarquable à Montcornet dans l’Aisne, le 17 mai, et, à la fin du mois, un succès plus brillant dans la Somme. A cette occasion, il réalise une avance de 14 kilomètres et fait 500 prisonniers sans pour autant parvenir à repousser les Allemands au-delà du fleuve, ni à supprimer leur tête de pont.

Dans la brigade… de cuisine… à Nice

Créé par le 02 juil 2015 | Dans : loisirs

C’est étrange, quand on y réfléchit. Si on m’avait averti il y a encore trois ans que j’assisterais un jour à un cours de cuisine, je n’y aurais pas cru une seconde. Et j’aurais eu tort, puisque c’est exactement ce que j’ai fait la semaine dernière, à Nice. Pour comprendre à quel point c’est étrange, il faut comprendre que la cuisine et moi, il n’y a encore pas si longtemps, c’était un peu comme Sarkozy et la délicatesse : on ne se connaissait pas. Et je n’arrivais pas à saisir pourquoi certaines personnes se fatiguaient aux fourneaux durant des heures pour ne passer en définitive que quelques minutes à goûter à leur plat. Ça me dépassait tout à fait. Et puis un jour, j’ai essayé de m’y mettre. Je voulais comprendre ce qu’il pouvait bien y avoir d’amusant dans cette occupation. Et là, j’ai vraiment compris. J’ai compris que cela pouvait pas mal servir de cuisiner. On se laisse vite prendre au jeu. Au début, on suit les dosages au mot près, pour ensuite se laisser guider par son inventivité. Aujourd’hui, je peux le dire : j’aime le fait de cuisiner. Cela me détend, lorsque j’éprouve le besoin de me déconnecter. J’aime penser à des associations d’aliments ; j’aime le fait de me laisser porter par mes envies du moment. Cette ardeur culinaire a pris tant de place que je regarde même régulièrement les émissions de télé qui parlent de cuisine ou de pâtisserie. Elles m’aident à m’ouvrir l’esprit. Je crée alors dans ma tête les plats les plus improbables. S’ils sont en général immangeables quand je prends la peine de les cuisiner, peu importe. Je n’ai jamais eu la prétention de devenir un grand cuisinier. Mitonner un plat n’est en réalité qu’un alibi. Ce qui importe vraiment, c’est d’apprécier le moment. Le fait d’avoir les mains dans le cambouis et de ne plus penser à rien, d’être dans le moment présent. Si vous n’avez jamais fait de cours de cuisine, je vous conseille en tout cas de tenter l’aventure. On ne s’y embête pas une seule seconde, et les gestes du chef permettent clairement de perfectionner sa technique. Pour ceux qui sont intéressés, voilà la page du cours de cuisine à Nice que j’ai suivi. Allez sur le lien pour en savoir plus.

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Un Serbe en Albanie

Créé par le 02 juil 2015 | Dans : politique

Pour la première fois de l’histoire des deux pays, le premier ministre serbe Aleksandar Vucic se rendra aujourd’hui en visite en Albanie, écrit mercredi le quotidien Kommersant. La normalisation des relations entre ces deux États des Balkans a une importance cruciale pour la stabilité de la région, menacée de nouveau par un conflit armé. La veille de sa visite, Aleksandar Vucic a déclaré qu’il partait à Tirana pour « construire de bonnes relations et surmonter les différends » pour que « la Serbie ne connaisse pas la même situation qu’à Kumanovo en Macédoine », où viennent d’éclater des affrontements armés entre des policiers macédoniens et des rebelles albanais. Il s’agira d’une visite de retour car le premier ministre albanais Edi Rama s’était rendu à Belgrade en novembre 2014 — pour la première fois en 68 ans. Quelques scandales avaient tout de même éclaté à cette occasion: pendant un match de football entre les deux équipes nationales, la veille de la visite, un drone avec le drapeau de la Grande Albanie avait survolé le stade de Belgrade. Puis, lors de leur conférence de presse conjointe, Vucic avait littéralement explosé quand son invité l’avait appelé à reconnaître la réalité du Kosovo indépendant. Un mois avant la visite actuelle, en répondant à la déclaration d’Edi Rama sur l’éventualité d’une unification de l’Albanie et du Kosovo, le premier ministre serbe a promis que cela ne se produirait jamais. Néanmoins, à l’approche de cette visite les deux dirigeants ont confirmé leur disposition à normaliser les relations bilatérales. L’Occident pousse également la Serbie et l’Albanie à la réconciliation. Les deux pays sont candidats à l’adhésion à l’UE et Aleksandar Vucic a affirmé récemment que c’était un « chemin sans retour ». Après sa visite à Tirana, le premier ministre serbe s’envolera vers les USA pour une visite de cinq jours où il s’entretiendra avec le vice-président Joe Biden pour rapporter s’il a trouvé un terrain d’entente avec le premier ministre albanais. De sa réponse dépendront les investissements américains et le soutien politique promis à Belgrade. Le Kosovo est la principale pierre d’achoppement politique dans les relations entre les deux pays. Et les divergences sont de taille: Belgrade continue d’affirmer qu’il ne reconnaîtra jamais l’indépendance du Kosovo, mais le gouvernement serbe comprend que la porte de l’UE sera fermée sans normalisation des relations avec le Kosovo et s’il n’adopte pas une position de plus en plus souple. Du moins, il interagit activement avec les autorités kosovares sous la surveillance de Bruxelles. Récemment, Aleksandar Vucic a annoncé que des amendements seraient apportés à la Constitution serbe pour réduire le nombre de députés. Mais les experts et les politiciens serbes sont persuadés qu’il s’agit seulement d’un prétexte pour rayer du préambule de la Constitution la mention du Kosovo comme partie de la Serbie — ce qui ouvrirait alors la voie à la normalisation totale des relations entre la Serbie et l’Albanie et le chemin de l’UE pour la Serbie.

Londres fera bien un référendum sur son maintien dans l’Europe

Créé par le 02 juil 2015 | Dans : politique

Le gouvernement britannique a annoncé mercredi un projet de loi confirmant l’organisation d’ici à la fin 2017 d’un référendum sur «le maintien ou pas» du Royaume-Uni dans l’Union européenne, illustrant la volonté du premier ministre David Cameron d’avancer au plus vite sur ce dossier. Ce projet de loi a été annoncé devant le Parlement de Westminster par Élisabeth II à l’occasion du traditionnel discours de la reine. Lu par la souveraine, mais rédigé par le gouvernement, il présente le programme législatif pour les cinq années à venir et marque l’ouverture de la session parlementaire. «Une loi sera présentée pour organiser un référendum sur le maintien ou pas (du Royaume-Uni) dans l’Union européenne avant la fin 2017», a-t-elle déclaré devant les parlementaires et les membres du gouvernement Cameron, qui ont écouté le discours debout. Le scrutin pourrait intervenir dès 2016. M. Cameron avait promis pendant sa campagne électorale de mettre en place cette consultation en cas de victoire aux législatives du 7 mai, que son parti a largement remportées face aux travaillistes, permettant aux Tories de conquérir une courte majorité absolue à la Chambre des communes. Élisabeth II, vêtue de sa robe d’apparat et coiffée de sa couronne, a également annoncé que le gouvernement introduirait un texte visant à garantir un gel des impôts sur les ménages jusqu’en 2020. «Une loi sera mise en place (…) pour assurer qu’il n’y aura pas de hausse des taux de l’impôt sur le revenu, de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ni des prélèvements sociaux lors des cinq prochaines années», a dit Sa Majesté. Autre mesure figurant au programme du gouvernement: la dévolution d’une «large gamme de pouvoirs» à l’Écosse. Cette mesure avait été promise en guise de compensation par M. Cameron après la victoire du Non au référendum d’indépendance en septembre. Le programme gouvernemental prévoit également de nouvelles dispositions pour interdire «les organisations extrémistes» impliquées dans la radicalisation de djihadistes, de même qu’un texte controversé qui pourrait contraindre les opérateurs de téléphonie et les fournisseurs d’accès internet à fournir des données personnelles d’utilisateurs. Sur l’Europe, la reine a rappelé que le gouvernement n’organiserait de référendum qu’à l’issue d’une phase de renégociation des conditions d’appartenance du Royaume-Uni au groupe des 28. Le «gouvernement renégociera la relation du Royaume-Uni avec l’Union européenne et poursuivra la réforme de l’Union européenne», a dit la reine qui a prononcé le discours sur un ton monocorde, comme pour mieux souligner sa neutralité. Les détails du projet de loi seront officiellement présentés aux députés jeudi, puis discutés à la Chambre des Communes. Selon la BBC, la question posée aux Britanniques sera du type: «Le Royaume-Uni doit-il rester un membre de l’UE?», une formulation qui place les europhiles dans le camp du Oui. David Cameron, favorable au maintien de son pays dans une union réformée, doit évoquer le sujet en fin de semaine lors de rencontres prévues avec le président français François Hollande à Paris et la chancelière allemande Angela Merkel à Berlin. «Nous avons un mandat du peuple britannique et un programme à mettre en oeuvre», a souligné le premier ministre dans un communiqué. «Nous allons nous mettre à la tâche sans perdre une minute». Ses opposants non plus n’ont pas perdu de temps et des centaines de manifestants étaient attendus près du 10, Downing Street. «Les politiques d’austérité nous font souffrir depuis trop longtemps», a déclaré Sam Fairbairn, un des organisateurs.

Balade à la Maison Blanche

Créé par le 16 juin 2015 | Dans : voyage

On peut difficilement faire moins original en la matière, mais comment résister ? Lors d’un incentive qui nous a conduit aux Etats-Unis la semaine dernière, mes collègues et moi avons profité d’une journée sur Washington pour visiter… la Maison-Blanche. Il aurait tout de même dommage de ne pas en profiter, ne croyez-vous pas ? La Maison-Blanche est le plus vieil édifice public de Washington, et c’est évidemment un symbole de la puissance américaine. Je ne pense pas qu’il soit utile de vous la présenter. En tant que résidence et lieu de travail du président américain, c’est le bâtiment le plus célèbre et le plus facilement reconnaissable au monde. Elle apparaît dans tellement de films et de séries qu’on a une impression de déjà-vu dès les premières minutes de visite. Son histoire, en revanche, est bien moins connue. En 1792, un concours fut organisé pour la concevoir. George Washington, alors président, choisit le plan de James Hoban, tout en lui demandant de l’agrandir. Cet Irlandais s’était largement inspiré de la Leinster House de Dublin (aujourd’hui siège du Parlement irlandais). Les travaux commencèrent à l’automne 1792, et, dès 1800, bien qu’inachevée, la Maison-Blanche était habitable. John Adams fut le premier président à y résider, et au cours des années suivantes, sur ordre de Thomas Jefferson, l’architecte Benjamin Henry Latrobe ajouta deux petites ailes destinées aux écuries et dépendances. La résidence fut incendiée par les Anglais au cours de la guerre de 1812. Au terme de celle-ci, Latrobe et Hoban participèrent à la reconstruction du bâtiment, Hoban ajoutant notamment les portiques nord et sud, construits respectivement en 1824 et 1829. Au fil des ans, la Maison-Blanche a été agrandie et transformée, mais a aussi souffert de négligence et commencé à se détériorer. Le plus grand projet de rénovation fut entrepris par Jacqueline Kennedy, qui ajouta des éléments décoratifs de style français. Elle instaura aussi un comité chargé de superviser la conservation de la Maison-Blanche et de préserver son intégrité historique, comité qui travaille en étroite collaboration avec l’épouse du président. Symbole national, la Maison-Blanche est l’un des édifices les plus photographiés des États-Unis et son bureau ovale a été le témoin d’innombrables décisions historiques : c’est là qu’apparurent les X-men au président ; là que le président annonça la venue d’aliens sur notre planète ; là encore que Frank Underwood fait des pieds et des mains pour rester… Cette maison-là, en fait, il n’est pas besoin de la visiter pour en connaître chaque recoin : le cinéma la représente si souvent que c’est presque une annexe de notre chambre, dans notre imaginaire. Ce n’est sans doute pas l’endroit le plus intéressant que j’aie eu l’occasion de voir lors de cet incentive, mais ce n’est tout de même pas rien que de la visiter, et voulais tout de même vous la présenter. Même si ce n’est pas très original… et même si vous avez l’impression de déjà la connaître par coeur… ne manquez pa de la visiter, si vous passez un jour par Washington ! Je vous laisse le lien vers le voyagiste qui nous a fait ce super séminaire entreprise – suivez le lien pour leur contact.

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Pendant que les USA entrainent les rebelles syriens

Créé par le 16 juin 2015 | Dans : politique

Les États-Unis ont annoncé jeudi avoir commencé à entraîner un petit groupe de rebelles syriens modérés en Jordanie pour lutter contre le groupe État islamique (EI), les responsables américains estimant par ailleurs que le régime de Damas était sur le déclin. «Nous pouvons annoncer aujourd’hui que l’entraînement au combat a commencé pour un groupe de la taille d’une compagnie pour les nouvelles forces syriennes», a déclaré le secrétaire à la Défense Ashton Carter lors d’une conférence de presse. «Ce programme est une partie critique et complexe dans nos efforts pour contrer l’EI. Nous attendons un deuxième groupe qui doit commencer l’entraînement la semaine prochaine», a ajouté M. Carter. En Jordanie, le porte-parole du gouvernement Mohamed al-Momani a confirmé que l’entraînement des rebelles syriens avait bien «commencé depuis plusieurs jours» dans le cadre des «efforts de la Jordanie en complémentarité avec les pays frères et amis, membres de la coalition». La Jordanie avait déjà annoncé en mars qu’elle allait former des combattants de «tribus syriennes» pour combattre l’EI. Environ 90 rebelles modérés syriens ont commencé à suivre cette formation aux compétences militaires de base délivrée par des instructeurs américains, selon Ashton Carter. Ce programme de formation de rebelles modérés doit ensuite être étendu en Turquie, en Arabie saoudite et au Qatar. En annonçant ce programme de formation, les États-Unis avaient évoqué l’objectif de former 5000 combattants par an. Mais les militaires américains se heurtent notamment aux difficultés de sélection des candidats, les États-Unis voulant limiter les risques que ces combattants ne se retournent contre eux. «Nous avons étudié de près ces rebelles que nous allons entraîner dans des installations dont l’emplacement est gardé secret. Nos formateurs sont extrêmement compétents pour ce type d’entraînement», a repris le secrétaire à la Défense. Selon les plus récents chiffres communiqués par le Pentagone, 3750 Syriens s’étaient portés candidats, dont 400 avaient subi avec succès une présélection. Cette première étape devait être complétée ensuite par d’autres vérifications. Le Congrès américain, qui a fortement poussé l’administration Obama à entreprendre ce programme, a voté 500 millions de dollars pour le financer. Les États-Unis avaient annoncé que près de 1000 militaires américains seraient déployés pour ce programme. Pour l’instant, 450 sont arrivés sur place, selon les responsables américains. Le Pentagone a tenu à noter que les États-Unis allaient continuer à surveiller et à soutenir ces rebelles une fois qu’ils seront déployés sur le terrain. «Nous avons en quelque sorte une responsabilité pour protéger ces forces de combat. Leur mission est de lutter contre l’EI, c’est ce que nous attendons d’eux. Mais si les forces du régime (de Damas) s’en prenaient à eux, nous serions en mesure de répliquer», a encore dit Ashton Carter. «Nous n’avons pas encore décidé comment, mais cela pourrait être par le biais d’un soutien aérien. Tout dépend où ils se trouvent, mais nous avons des obligations envers ces gens. Ils se battent pour leur pays», a souligné M. Carter. Certains partenaires de Washington comme la Turquie reprochent aux États-Unis de vouloir diriger l’action des rebelles uniquement contre le groupe État islamique, au détriment du combat contre le régime du président syrien Bachar al-Assad.

Le danger de l’Amérique Centrale

Créé par le 16 juin 2015 | Dans : politique

L’Amérique centrale est restée entre 2007 et 2012 la région affichant le plus fort taux de morts violentes au monde alors même que le Moyen-Orient était déjà ravagé par plusieurs conflits, notamment en Libye et en Syrie, selon un rapport de l’ONU publié vendredi. Ce rapport n’est publié que tous les trois à quatre ans par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le secrétariat de la Déclaration de Genève sur la violence armée et le développement, une initiative diplomatique. Il recense toutes les morts violentes dans le monde, qu’elles soient liées à des conflits ou pas. Il ressort du rapport que l’Amérique centrale a affiché entre 2007 et 2012 le plus fort taux de morts violentes au monde, soit 33,6 morts violentes pour 100 000 habitants, devant l’Afrique méridionale, les Caraïbes et l’Amérique du Sud. L’Amérique centrale occupait déjà cette triste première position lors du précédent rapport couvrant la période entre 2004 et 2009, avec alors un taux de 29 morts pour 100 000 habitants. Deux pays d’Amérique centrale, le Honduras (90,4 morts pour 100 000 habitants), pays considéré comme le plus dangereux au monde par l’ONU, et le Venezuela (72,2 morts pour 100 000 habitants) sont d’ailleurs respectivement numéro 2 et numéro 3 du classement des pays enregistrant les plus forts taux de violences meurtrières en 2012. Ce classement était toutefois dominé par la Syrie (180,2 morts pour 100 000 habitants en 2012), en proie à de terribles violences depuis mars 2011. Globalement, le rapport montre une diminution continue du nombre moyen annuel de morts violentes : 508 000 entre 2007 et 2012, contre 540 000 entre 2004 et 2007. Si le nombre total de morts violentes par an a diminué (en raison d’une baisse des homicides intentionnels), le nombre de décès directement dus à des conflits a, lui, nettement augmenté, passant de 52 000 morts entre 2004 et 2007 à 70 000 entre 2007 et 2012. Entre 2007 et 2012, des moyennes annuelles de 377 000 homicides volontaires, 42 000 homicides involontaires et 19 000 morts dues à des interventions des autorités sont venues s’ajouter aux 70 000 morts par an directement dues à des conflits. Le rapport montre aussi que les armes à feu sont à l’origine de 44,1 % de toutes les morts violentes. Ce taux est particulièrement élevé en Amérique centrale, aux Caraïbes et en Amérique du Sud. Par ailleurs, en moyenne, entre 2007 et 2012, 16 % des victimes des homicides volontaires commis chaque année dans le monde étaient des femmes, ce qui représente 60 000 décès.

Metropolitan Museum of Art

Créé par le 08 avr 2015 | Dans : voyage

Lors d’un voyage incentive aux Etats-Unis la semaine dernière, je suis passé par New York. N’étant de passage que pour la journée, je n’avais pas beaucoup de temps devant moi. J’ai finalement choisi, parmi toutes les merveilles que compte la ville, d’aller au Metropolitan Museum. Pas pour sa collection, cependant, mais pour son architecture. Car ce site incontournable vaut tout autant pour sa forme que pour son contenu. Pour la petite histoire, c’est en 1866 que John Jay, diplomate, avocat, et petit-fils du premier président de la Cour suprême des États-Unis, déclara à un groupe d’hommes d’affaires américains en visite à Paris que le temps était venu « pour le peuple américain de poser les fondations d’une institution culturelle nationale ». Ses mots trouvèrent un tel écho que, dès leur retour, les voyageurs placèrent William Cullen Bryant, journaliste et poète, à la tête d’un comité chargé de fonder le futur Metropolitan Museum of Art. Le musée installé dans un bâtiment provisoire fut inauguré en 1870. L’année suivante, après l’acquisition de 174 peintures européennes, Bryant demanda aux architectes Calvert Vaux et Jacob Wrey Mould de concevoir un premier édifice. Une petite construction en brique rouge de style néogothique, pourvue d’un toit de verre et d’acier, fut érigée dans Central Park, à l’angle de la 82e Rue et de la 5e Avenue. Elle occupait le site prévu pour un musée par Vaux et son partenaire Frederick Law Olmsted lors de leur conception du parc. Mais là l’histoire devient intéressante, c’est que le bâtiment Vaux-Mould fut littéralement avalé par les extensions nouvelles au fur et à mesure de l’élargissement du « Met » (c’est ainsi que les américains surnomment le musée) : la façade néoclassique sur la 5e Avenue et le grand hall furent conçus par Richard Morris Hunt et exécutés par son fils entre 1902 et 1926 ; en 1911 et 1913, l’agence McKim Mead White ajouta des ailes Nord et Sud ; entre 1971 et 1991 un vaste programme d’aménagement conduit par les architectes Kevin Roche et John Dinkeloo fut exécuté, qui incluait la Collection Lehman, au rez-de-chaussée, l’Aile Sadder qui abrite le temple de Dendur, et l’Aile Michael Rockefeller où sont regroupés les Arts africains, océaniens et amérindiens. Agrandie en 1980, l’aile américaine offre un vaste espace à la plus grande collection d’art américain du pays. L’Aile Lila Atcheson Wallace, dédiée à l’art moderne, fut quant à elle ajoutée en 1987. Le musée connaît des rénovations et des transformations régulières, et on est littéralement fasciné en l’arpentant par son incroyable développement. Et on ne peut s’empêcher de penser à quoi il ressemblera dans cents ou deux cents ans, s’il continue à grandir encore : il aura alors certainement dévoré la ville toute entière ou au moins Central Park. Ma visite fut brève, mais c’est au final la visite que j’ai préférée lors de cet incentive. Pour ceux qui voudraient faire de même, je vous laisse le lien vers ceux qui ont organisé notre voyage incentive aux USA. Suivez le lien pour leur contact.

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